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·1 giugno 2025
PSG/Inter Milan – Luis Enrique en conf : Victoire, tifo et Coupe du monde des clubs

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·1 giugno 2025
Le Paris Saint-Germain s’est imposé 5-0 face à l’Inter Milan (résumé vidéo PSG/Inter Milan) ce samedi à l’Allianz Arena dans le cadre de la finale de la Ligue des Champions 2024-2025. Après cette victoire, l’entraîneur parisien Luis Enrique s’est exprimé en conférence de presse.
Félicitations pour cette victoire. Est-ce que cette finale gagnée 5-0 est pour vous un chef d’œuvre ?
«Il y a tellement de tensions pendant le match que je ne peux pas savoir si nous pouvons définir ainsi ce match. Nous sommes très bien entrés dans le match, dont nous avions très bien géré la semaine, les entraînements. Nous avons trouvé un état qui nous a permis de ne pas rester trop au-dessus du niveau de motivation nécessaire. L’équipe a été exceptionnelle.
Nous avons mis une énorme pression sur l’Inter, avec une très haute intensité. Dembélé a pressé avec une intensité incroyable, ils n’avaient pas le temps de réfléchir, de trouver leurs joueurs. Nous avons marqué à chaque occasion de but. C’était un grand match que nous avons contrôlé totalement. Mais il faut que je revoie le match, avec plus de rigueur encore.»
Tout un club, toute une ville est ivre de bonheur. Mais pour vous que signifie cette victoire pour vous qui l’avez déjà gagné ?
«Le simple fait de pouvoir être en finale est déjà particulier. L’Inter a beaucoup de mérite et a réalisé une grande saison. Quand à nous, le jour où je me suis présenté en conférence de presse, mon français était pire qu’aujourd’hui et j’ai dit que l’objectif que j’avais en tant qu’entraîneur était se gagner des trophées importants.
Le seul qui manquait était la Ligue des champions et nous sommes les premiers à l’obtenir. Cela montre que l’ont veut être ambitieux. C’est très beau de rendre heureux des gens que l’on ne connaît même pas. L’équipe reflète les supporters du PSG qui ne cessent jamais de presser et de nous soutenir.»
Qu’avez-vous pensé de la banderole en hommage à votre fille décédée ? J’imagine qu’il s’agit d’un moment plein d’émotions.
«Oui très émouvant. Ce tifo et ce détail, le fait d’y avoir pensé de la part des supporters, pour moi et ma famille c’est beau. Mais je n’ai pas besoin de gagner un match ou une Ligue des Champions pour penser à ma fille.
Elle est toujours présente et soutient notre famille. Je la sens aussi présente quand on perd. On sort toujours le positif de tout ce négatif. Je suis très heureux du geste des supporters. Mais je pense toujours à elle, elle est toujours là.»
À quel moment vous êtes-vous rendu compte que l’équipe pouvait marquer autant ? Et comment avez-vous préparé la finale, émotionnellement parlant ?
«Un entraîneur doit toujours contrôler ses émotions, car sinon tu ne peux pas gérer la pression, être juge de ce que fait ton équipe. À ce niveau-là, mon staff, moi et mes joueurs nous avons préparé la finale d’une façon consciente et posé avec le calme nécessaire pour que toute cette excitation autour de l’équipe ne nous envahisse pas.
Car c’était très important cette Ligue des Champions pour le club, la ville. Mais maintenant on l’a, nous allons la ramener avec nous demain. Maintenant, il s’agit de profiter de cela. J’aimerais aussi faire l’éloge de l’Inter Milan et de leur staff, qui sont restés là ont attendu lors de la remise du trophée. Ils sont restés à nous voir célébrer malgré la douleur et c’est une chose à féliciter. Ce respect.»
Où est-ce que tu places la Coupe du monde des clubs dans tes projets ?
«Je crois que c’est une compétition incroyable. Peut-être pas dans sa première édition, mais ça le sera encore plus dans le futur. Mais que tous les quatre ans on puisse voir jouer les meilleures équipes du monde, sinon pas avec les sélections mais avec les clubs ce sera une vraie référence, sans aucun doute. Nous voulons terminer la saison de la meilleure des manières possibles et nous sommes en position de gagner le cinquième titre de la saison.»
Comment réussissez-vous à créer ce pressing ?
«Les jeunes joueurs, comme Neves, Pacho, Doué, ont énormément apporté. Ils nous ont mené jusqu’à cette finale. Nous avons démontré en tant qu’équipe une incroyable manière de défendre, une idée de défendre exceptionnelle.
Tout le monde parle du Ballon d‘or. Je le donnerais à Ousmane Dembélé pour sa manière de défendre aujourd’hui. C’est un modèle, son pressing. En finale, il a été exceptionnel. Il le mérite pour ses buts mais surtout pour sa manière de défendre. Nous avons réalisé des performances de très haut niveau. Nous allons maintenant fêter cela.»
Après le quatrième but qu’est-ce que vous ressentez ?
«Le début du match est vraiment incroyable. On a réussi à dominer et passer devant. C’était l’objectif que nous avions durant chaque match que nous avons joué. Puis quand tu mène 3-0 tu te dis qu’il faut mettre le quatrième car une finale peut basculer à n’importe quel moment. De ce côté-là les joueurs ont été magnifiques. Nous n’avons cessé de répéter cela tout au long de la saison. On est très heureux.»
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