RC Lens – PSG : une défense solide mais des lacunes dans l’animation offensive – les tops et flops | OneFootball

Solide face à une armada parisienne redoutable, le RC Lens a su faire preuve de combativité et de discipline malgré une issue cruelle aux tirs au but (1-1, 3-4 tab). Découvrez nos tops et flops après cette rencontre comptant pour les 32e de finale de la Coupe de France.

Les tops

Une défense lensoise infranchissable malgré l’accroc

Malgré l’erreur de Kevin Danso qui coûte l’égalisation de Gonçalo Ramos (70’), la défense lensoise aura su  parfaitement tenir les offensifs parisiens. Le duo Medina-Machado en est la parfaite illustration, muselant parfaitement les attaques menées par Achraf Hakimi, Lee Kang-in ou encore Ousmane Dembélé. Couvrant parfaitement les espaces et la profondeur, les défenseurs centraux sont restés impériaux, obligeant les Rouge et Bleu à dézoner pour toucher davantage de ballons. À cela, peut être ajouté la bonne prestation globale d’Hervé Koffi.

L’esprit combatif des Sang et Or

La faute d’Abdukodir Khusanov sur Gonçalo Ramos à la 76e minute en est la parfaite illustration : les Lensois ont fait preuve de hargne et de courage, se montrant combatifs sur chaque ballon joué. Les grands gabarits de M’Bala Nzola, Danso ou encore Andy Diouf auront sûrement facilité la tâche, mais la rage de vaincre de Facundo Medina, Adrien Thomasson ou encore Przemyslaw Frankowski ne peut qu’être louée. Malgré la défaite  cruelle lors de la séance de tirs au but, les Sang et Or ne pourront pas reprocher le manque d’impact et d’abnégation propre au style que veut imposer Will Still.

Le flop

Une première période sous l’étouffoir parisien

Bien trop forts techniquement, les Parisiens ont confisqué le ballon aux Lensois lors du premier acte avec un total de 70% de possession. Les Sang et Or ont souvent paru à court d’idées, n’arrivant pas à sortir du pressing parisien malgré un énorme abattage de leur attaquant Nzola. Maladroits dans la construction, les nordistes ont peiné à s’approcher des cages de Matvey Safonov, comme en témoignent les deux frappes cadrées sur trois tirs. Un triste bilan du premier acte, corrigé par Will Still à la mi-temps, permettant à l’entrejeu lensois de ressortir plus facilement le  ballon grâce aux montées des défenseurs centraux.

Thomas ASSIOUI

Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport