RC Lens : Robin Risser, « une très belle trouvaille », qui va devenir « un très grand gardien » | OneFootball

Très convaincant à l’occasion de ses trois premiers matches avec le RC Lens, au point de faire partie des nommés pour le trophée de joueur du mois, Robin Risser fait déjà l’unanimité en interne. Si Pierre Sage salue ses immenses qualités intrinsèques, Jonathan Gradit est impressionné par son tempérament. Décryptage.

Une intégration express

Si le nom de Florian Thauvin revient tout naturellement au moment de porter un regard bienveillant sur le mercato estival du RC Lens, la meilleure des recrues pourrait bien être un certain Robin Risser. Méconnu du grand public à son arrivée dans l’Artois, le gardien de but formé à Strasbourg a rapidement fait forte impression, au sein même de son nouveau vestiaire.

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« Pour être très honnête, je ne le connaissais pas du tout en arrivant, concède Jonathan Gradit. Il y avait Adri (Adrien) Thomasson qui le connaissait depuis Strasbourg. Il m’en avait dit le plus grand bien. Cela s’est avéré dès son premier entraînement. » Et outre « beaucoup de sérénité et d’assurance, surtout « pour son âge », Robin Risser a également su convaincre par sa personnalité.

« Il n’a pas peur de nous rentrer dedans aussi. J’apprécie. Il a de la personnalité, il est très attachant et à l’écoute en dehors du terrain, détaille le vice-capitaine du RC Lens. Très honnêtement, c’est une très belle trouvaille. » A mettre au crédit du triumvirat Parrot-Leca-Sage, qui n’a pas hésité à faire confiance à un gardien de 20 ans qui n’avait encore jamais joué en Ligue 1.

Des premiers pas réussis

Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport

« Il y a eu deux moments où j’ai décidé de le mettre titulaire. C’est avant de le recruter, par rapport au potentiel évalué et les renseignements donnés sur la marge qu’il avait encore, précise l’entraîneur du RC Lens. Et quand on a eu la garantie que sa santé lui permettait de jouer le premier match, on a fait le choix de le titulariser lors du dernier amical pour le lancer complètement contre l’OL. » Un baptême du feu au cours duquel l’international espoir n’a connu ni le bonheur de la victoire ni d’un clean sheet.

Ce qui ne l’a pas empêché de montrer un bel échantillon de son talent. « C’est un gardien qui a beaucoup de qualités dans beaucoup de domaines différents. Il est très bon sur sa ligne, bon dans la gestion de la profondeur, au niveau du jeu au pied et ses sorties aériennes. Ce qui va faire la différence par rapport à son niveau dans 2 ou 3 ans, ce sera sa manière de gérer les temps forts et les temps faibles de ses matches et de l’équipe. Cela va influer sa vitesse de relance, la nature de ses relances, se projette Pierre Sage. C’est l’expérience des matches qui vont l’amener à ça. »

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Ce qui est déjà acquis, c’est que Robin Risser dispose du « logiciel [qui] comporte tous les éléments pour faire de lui un très grand gardien de but » selon Pierre Sage. « Je pense qu’il aura un très bel avenir et j’espère qu’il restera avec nous assez longtemps, ajoute, avec le sourire, Jonathan Gradit. A mon avis, il va faire parler pas mal de temps. » Nul doute que ce sera déjà le cas contre le PSG dimanche (17h15), un match au cours duquel le néo-Lensois devrait avoir l’occasion de se mettre en valeur.

Romain PECHON

Crédits photo : Loic Baratoux/FEP/Icon Sport