Real Madrid : l'énorme charge de Perez sur le Barça et l'arbitrage ! | OneFootball

Florentino Perez, le président du Real Madrid, a attaqué frontalement le Barça sur l'affaire de la Negreira qu'il écrit comme "la plus grave affaire qui touche le football".

Le traditionnel discours de Noël de Florentino Pérez est rarement anodin. Et cette année, le président du Real Madrid a transformé sa tribune en un réquisitoire cinglant, non pas pour l’actualité sportive immédiate, mais pour pointer ce qu’il considère comme "la plus grande préoccupation" du club : la situation arbitrale en Espagne.

Avant de s’attaquer au fond du problème, Pérez a rappelé un épisode récent. Il a étrillé l’arbitre assistant vidéo, González Fuertes, lors du match contre Alavés. Il aurait, selon le président, "menacé de prendre des mesures contre notre club à la veille de la finale de la Coupe". Une anecdote pour illustrer un malaise général, mais qui n’était que l’amorce d’une charge bien plus violente.

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"La plus grave affaire qui touche le football"

L’homme fort de la Maison Blanche a ensuite enchaîné, fixant directement le FC Barcelone et le tentaculaire "cas Negreira". Avec une rare virulence, il a fustigé l’inaction des instances, décrivant une situation "gravissime" qui dure "depuis près de deux décennies" : "Comment allons-nous oublier le plus grand scandale de l'histoire du football ?", a-t-il lancé, dénonçant l’attitude de la RFEF et de La Liga.

Puis, la déclaration la plus lourde est tombée, martelée comme un verdict : "L'affaire Negreira est la plus grave affaire qui touche le football à l'heure actuelle. Nous savons que plus de 8 millions ont été versés pour des rapports techniques d'arbitres. Et en plus, ces rapports n'ont jamais été reçus par les entraîneurs. Qui peut croire que ces rapports ont été payés alors que même les entraîneurs ignoraient leur existence ? Cela montre clairement la nécessité d'un changement radical", a-t-il lancé.

Ce "dommage" causé au football espagnol a été qualifié de "corruption systémique" par le juge d'instruction. Pérez a rappelé que le Barça avait même "reconnu que ces paiements étaient effectués parce qu'ils étaient opportuns ". La guerre ne s'arrête jamais entre les deux géants.

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