Real Madrid : Modric toujours plus légendaire avec l'AC Milan ! | OneFootball

L'âge n'a aucune emprise sur Luka Modrić. Il a encore éclaboussé la Serie A de son talent ce week-end. Il s'est même payé le luxe de rentrer dans l'Histoire du championnat Italien.

Luka Modrić continue d’écrire son histoire comme peu de joueurs ont su le faire. Face à Lecce, le maestro croate a encore rappelé au monde du football que l’âge n’est parfois qu’une donnée trompeuse. À bientôt 40 ans, il a illuminé la rencontre d’un geste aussi simple que génial : une passe décisive millimétrée pour Ruben Loftus-Cheek à la 66e minute. Quelques instants plus tard, Christian Pulisic scellait le succès du Milan 2-0, mais dans les esprits, c’est bien le numéro 10 qui restait l’homme de la soirée.

Modric entre déjà dans l’Histoire de la Serie A

Après le match, c’est une statistique signée Opta qui a littéralement choqué les observateurs : Modrić, âgé de 39 ans et 354 jours, est désormais le milieu de terrain le plus âgé à avoir délivré une passe décisive en Serie A depuis que les données sont compilées (saison 2004/05). En somme, le Croate est intemporel car ce n’est pas qu’une question de gestes techniques. C’est aussi l’impression que, même dans un football où vitesse et intensité sont désormais roi, il conserve une fraîcheur singulière. Contre Lecce, il n’a pas seulement brillé par une passe : il a orchestré, dicté le tempo, parfois même ralenti le jeu pour mieux l’accélérer la seconde suivante.

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Une légende de Milan s’incline

Cette prestation a relancé les débats autour de sa longévité exceptionnelle. Peut-on vraiment continuer à s’appuyer sur un joueur qui approche la quarantaine dans un championnat aussi exigeant ? Pour Alessandro Costacurta, légende vivante de l’AC Milan devenu consultant, la réponse est évidente. « Je pense qu’il apporte énormément de qualité. Il est l’un des meilleurs d’Europe en termes de vision et de justesse. Je suis convaincu qu’il peut encore gérer un match par semaine », analysait-il après la rencontre.

L’analyse de Costacurta est limpide : là où d’autres déclinent, Modrić continue d’innover, trouvant toujours la bonne passe, la bonne orientation, le bon tempo. Il n’a plus besoin de courir 12 kilomètres par match pour être décisif : son cerveau fait le reste du boulot.

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