OnzeMondial
·23 novembre 2025
Real Madrid : Pérez détruit le Barça et l'arbitrage, Tebas lui répond violemment !

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Lors de l'assemblée générale du Real Madrid, Florentino Pérez a décidé de régler ses comptes de manière sérieuse. Ce que Javier Tebas n'a pas apprécié...
Florentino Pérez a livré ce dimanche un réquisitoire sans concession lors de l’assemblée générale du Real Madrid, attaquant frontalement le Barça, les arbitres et les dirigeants du football espagnol. Devant des socios acquis, il a brandi l’affaire Negreira pour dénoncer . «Il n’est pas normal que le Barça ait payé plus de 8 millions d’euros au vice-président des arbitres pendant au moins 17 ans», liant ces versements aux «meilleurs résultats sportifs» du club catalan et affirmant que « la majorité des arbitres impliqués dans l’affaire Negreira sont toujours en poste ». Pour Pérez, ce contexte «empêche[d] d’agir avec neutralité» et entache la crédibilité du championnat.
Pérez a élargi sa charge aux institutions et aux médias : selon lui, « il n’est pas normal que LaLiga facture six fois plus cher que la Premier League » et que « certains médias ont été créés dans le seul but de nuire au Real Madrid ». Il a fustigé l’accord avec le fonds CVC, accusant Javier Tebas d’avoir « hypothéqué l’avenir de nos clubs pendant 50 ans » et assuré que cet accord « compromet leur avenir », estimant par ailleurs que « tous les clubs sont perdants dans cette opération ». Sur la Super League, il a rappelé avoir « démantelé un régime monopolistique de plus de 60 ans » et promis que le Real réclamerait des « dommages et intérêts à l’UEFA » pour le préjudice subi.
Le président madrilène n’a pas épargné l’arbitrage. « Le niveau d’arbitrage en Espagne est inacceptable », a-t-il martelé, dénonçant l’absence d’arbitres espagnols à la Coupe du Monde des Clubs et la collusion supposée entre arbitres et dirigeants. Il a aussi pointé du doigt la Liga et son président. « Il n’est pas normal que le président de LaLiga soit vice-président de la RFEF », et fustigé la gestion des protestations des joueurs, parlant de « censure honteuse » et de comportements « qui n’auraient pas leur place dans un championnat européen ».
La riposte de Javier Tebas a été immédiate et cinglante sur les réseaux sociaux. Dans un message acide, il a résumé Pérez comme « messianique, sectaire, suprémaciste, authentique et unique détenteur de la vérité », rappelant ironiquement que « le même qui, en 2021, avertissait que 'le football est gravement malade économiquement' et que seule sa SuperLeague pouvait le sauver' ». Tebas promet de répondre « point par point » et annonce que certaines attaques sont « fausses, d’autres tergiversées ». Ambiance...
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