AS Monaco
·6 febbraio 2025
Son intégration, la Ligue 1, son profil… Entretien inédit avec Mika Biereth
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·6 febbraio 2025
Après quelques semaines d’adaptation et ses premières apparitions avec l’AS Monaco, le nouvel attaquant du club de la Principauté a pris le temps de se confier pour évoquer ses premières impressions.
Il a inscrit le week-end dernier un triplé retentissant contre Auxerre en l’espace de huit minutes. Mais au-delà de sa performance remarquable, qui lui a valu un 9 dans le journal L’Équipe, Mika Biereth a surtout montré qu’il s’était très vite adapté à son nouvel environnement. Alors entre son arrivée, ses premiers pas à l’AS Monaco et son parcours pour en arriver là, le Danois de 21 ans a accepté de se raconter en longueur avec l’humour et le naturel qui le caractérisent. Rencontre 🎙️
Bonjour Mika. Pour commencer, comment te sens-tu depuis ton arrivée à Monaco ?
Tout s’est passé très vite honnêtement, dès lors que j’ai quitté le stage de préparation du Sturm Graz pour me rendre ici afin de signer mon contrat, jusqu’à mon premier entraînement avec l’équipe et mon premier match. Mais je pense que c’est mieux quand tout s’enchaîne assez vite, pour mieux se mettre dans le bain directement. Les deux premiers matchs n’ont pas été très heureux, notamment avec l’élimination en Coupe de France à Reims, d’autant que je rate mon penalty, ce qui n’était pas idéal pour débuter. Mais j’ai su rapidement tourner la page en marquant quatre buts sur les trois derniers matchs, donc le bilan est plutôt bon pour le moment.
Comment se passe ta nouvelle vie ici ?
J’ai toujours vécu seul depuis le début de ma carrière, donc je suis venu seul à Monaco. Ma famille est juste passée à mon arrivée pour visiter et m’aider à déménager certaines affaires, mais sinon je vis seul, et j’apprécie beaucoup cet endroit.
Avoir joué pour le Sturm Graz était vraiment top. Mais je pense que j’avais donné le maximum de ce que je pouvais en remportant le doublé coupe-championnat, en disputant la Ligue des Champions et en marquant dans cette compétition prestigieuse. J’avais donc le sentiment que j’avais accompli ce que je voulais.
Mika BierethSur les raisons de sa signature à l'AS Monaco
Je dis à tout le monde que je suis impressionné par le temps qu’il fait ici. J’ai quitté la neige en Autriche pour le sud de la France où il fait une vingtaine de degrés (sourire) ! Je ne pouvais pas rêver meilleur environnement, et sincèrement tout se passe bien depuis que je suis arrivé.
Quels sont les joueurs qui te viennent à l’esprit quand on parle de l’AS Monaco ?
Si on parle de l’histoire récente, j’ai forcément envie d’évoquer Kylian Mbappé qui est devenu un grand joueur et évolue au Real Madrid aujourd’hui. Je pense aussi Radamel Falcao et Wissam Ben Yedder, qui sont aussi des attaquants qui ont marqué leur passage ici. Mais il y a tellement de grands joueurs qui sont passés par l’AS Monaco ! Sans oublier Thierry Henry évidemment, qui a ensuite brillé à Arsenal en devenant le meilleur buteur de l’histoire du club.
Pourquoi avoir choisi ce club ?
Avoir joué pour le Sturm Graz était vraiment top. Mais je pense que j’avais donné le maximum de ce que je pouvais en remportant le doublé coupe-championnat, en disputant la Ligue des Champions et en marquant dans cette compétition prestigieuse. J’avais donc le sentiment que j’avais accompli ce que je voulais. Et puis quand l’opportunité de signer à l’AS Monaco se présente, avec la possibilité d’évoluer dans le Big 5 européen, de se battre pour le haut du classement et d’expérimenter un jeu que j’aime, tu ne réfléchis pas longtemps. Surtout quand j’ai eu l’occasion d’échanger avec le coach, Adi Hütter, mais aussi Thiago Scuro et Carlos Aviña, qui m’ont fait me sentir le bienvenu. Honnêtement, c’était une décision très facile à prendre !
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As-tu senti que tu étais accueilli comme dans une famille ?
Je dois dire que c’est allé très vite pour moi, je me suis tout de suite senti à l’aise avec mes coéquipiers. Évidemment cela va être de mieux en mieux, mais j’avoue que les deux-trois premières semaines ont été parfaites pour moi. C’est un super début !
Très bien, et mais c’est certain que de jouer tout de suite et d’arriver à marquer rapidement, cela facilite grandement l’intégration à l’équipe. J’ai ressenti beaucoup de respect et de gentillesse de la part de mes partenaires, et cela aide à accélérer le processus.
Mika BierethA propos de son intégration dans le groupe
Comment s’est passée ton intégration justement ?
Très bien, mais c’est certain que de jouer tout de suite et d’arriver à marquer rapidement, cela facilite grandement l’intégration à l’équipe. J’ai ressenti beaucoup de respect et de gentillesse de la part de mes partenaires, et cela aide à accélérer le processus. Mes quatre buts m’ont forcément rendu la tâche plus facile aussi, alors pourvu que cela continue dans ce sens.
Les deux premiers matchs t’ont-ils permis de t’adapter à cette nouvelle équipe ?
C’est certain ! Quand tu arrives dans un nouveau club, qui plus est en étant un jeune joueur, ce n’est pas toujours facile de créer une relation avec les autres et de comprendre comment chacun aime jouer. Et forcément ce n’est pas évident pour 20-25 joueurs de savoir comment toi tu joues, donc cela demande un petit temps d’adaptation et c’est aussi à moi de faire des efforts. Mais finalement il ne nous a fallu que deux matchs pour nous trouver mutuellement, et cela s’est ressenti sur le terrain sur les deux dernières rencontres (Rennes et Auxerre). Donc tout va bien pour le moment.
Qu’as-tu ressenti au moment d’inscrire ton premier but contre Rennes ?
C’est toujours spécial de marquer son premier but quand on arrive dans un nouveau club ! C’est un super feeling, mais ça l’est d’autant plus quand tu es attaquant, c’est une sorte de soulagement d’ouvrir ton compteur. Je dirais même que c’est le plus important, de marquer le premier le plus vite possible, peu importe comment, et d’ailleurs le mien n’était pas le plus beau du monde (rires) ! Mais il nous a aidé à prendre les trois points, et c’est bien là l’essentiel. J’ai vraiment ressenti un grand relâchement après ce but.
C’était très facile je dois dire d’évoluer avec lui. Mais ce n’est pas seulement quelqu’un de bien sur le terrain, mais aussi en dehors, c’est un vrai leader ! Il est un de ceux qui ont accéléré mon intégration, et m’a dit que si j’avais besoin de quoi que ce soit, je pouvais compter sur lui. Il a vraiment été super avec moi !
Mika BierethAu sujet de Breel Embolo
Face à Auxerre cette fois, on t’a vu très complice avec Breel Embolo en seconde période…
C’est un super joueur avec de grandes qualités, qui n’était peut-être pas en pleine confiance dernièrement, mais j’ai effectivement senti que nous avions une bonne connexion tous les deux. Breel est en plus un joueur très intelligent, qui n’est pas égoïste sur le terrain et qui au contraire s’entend bien avec l’attaquant qui joue à ses côtés. Sur mon troisième but, il me laisse prendre le ballon alors qu’il était en pleine course et avait éliminé le gardien. C’était très facile je dois dire d’évoluer avec lui. Mais ce n’est pas seulement quelqu’un de bien sur le terrain, il l’est aussi en dehors, c’est un vrai leader ! Il est un de ceux qui ont accéléré mon intégration. Il m’a dit que si j’avais besoin de quoi que ce soit, je pouvais compter sur lui. Il a vraiment été super avec moi !
Un hat-trick en huit minutes, tu n’avais jamais connu ça ?
Honnêtement, sur le terrain cela ne m’a pas paru si court (sourire) ! Mais après le match le coach m’a dit que j’avais inscrit les trois en un peu plus de huit minutes, et je dois dire que j’étais un peu surpris. Mais c’est le football, parfois tout marche dans votre sens comme un claquement de doigts.
Ce triplé t’apporte-t-il d’autant plus de confiance en toi ?
C’est évidemment très important pour un joueur de marquer, pas seulement pour un attaquant ! Même si en particulier à ce poste, il faut emmagasiner le plus de confiance possible, car on en a besoin pour scorer à nouveau et la conserver tout simplement. Donc c’est certain qu’inscrire quatre buts en trois matchs, cela donne un boost supplémentaire et plus d’assurance au moment de se présenter devant le gardien pour tirer.
C’est que tu as montré dans ce match en marquant trois buts sur tes quatre tirs…
Vraiment ? Pas mal non comme ratio (sourire) ? Je sais que mes buts ne sont pas les plus beaux du monde, mais j’essaye juste d’être toujours dans une bonne position sur le terrain, de manière à ce que mes coéquipiers puissent me donner de bons ballons dans les meilleures conditions pour pouvoir les remercier ensuite !
Pourquoi n’as-tu pas de célébration d’ailleurs ?
(Sourire) Même quand j’étais plus jeune, j’aimais juste ce sentiment super cool de célébrer, mais sans avoir de chorégraphie en tête ou quoi que ce soit. Ce n’est pas dans ma nature je crois ! J’ai juste envie de marquer des buts, de courir le long de la ligne et de fêter ça avec mes coéquipiers, ça a beaucoup plus de sens pour moi. J’aime profiter de ce moment avec eux, même si je prends parfois des tapes derrière la tête (rires) ! C’est vraiment spécial quand tout le monde vient te voir pour te féliciter.
Après Auxerre, le coach a insisté sur le fait de ne pas te mettre une pression inutile après ce triplé. On imagine que tu apprécies le fait qu’il veuille te protéger…
C’est une parole très sensée et logique de la part d’un manager, lorsqu’un joueur de 21 ans débarque dans l’équipe et connaît des débuts comme moi. C’est tout à fait normal de sa part de se soucier de moi. Et il sait très bien qu’en retour, je vais également faire attention à ne pas m’enflammer après ce triplé, c’est très humain. C’est une super façon de manager, car il me sera de toute façon très difficile de maintenir ce rythme de trois buts par match pour le reste de la saison (sourire).
Tactiquement et techniquement, je n’ai jamais joué avec des coéquipiers aussi forts. Et en tant qu’attaquant, c’est tellement confortable d’avoir des partenaires capables de te donner le ballon dans les meilleures conditions, quelle que soit ta position sur le terrain ! Donc je dirais que j’ai vraiment un très bon feeling avec ce championnat.
Mika BierethSa première impression sur la Ligue 1
Je sais très bien que si je rate un gros match, tout le monde va être tenté de penser que finalement je suis nul et que je ne vaux pas autant que ce que le club a investi sur moi. On sait très bien que le football est fait de hauts et de bas, aujourd’hui je suis plutôt en haut, mais je vais surtout m’atteler à être le plus régulier possible dans mes performances.
Quelle est ta première impression à propos du niveau de la Ligue 1 ?
C’est un très bon championnat honnêtement, très différent de ce que j’ai connu en Autriche. Le niveau physique des joueurs que l’on affronte est vraiment très haut. Même tactiquement et techniquement, je n’ai jamais joué avec des coéquipiers aussi forts. Et en tant qu’attaquant, c’est tellement confortable d’avoir des partenaires capables de te donner le ballon dans les meilleures conditions, quelle que soit ta position sur le terrain ! Donc je dirais que j’ai vraiment un très bon feeling avec ce championnat.
Tu avais eu un avant goût cette saison en affrontant Brest, avant de rencontrer et de marquer contre Lille en Ligue des Champions…
Nous avions déjà joué le LOSC au stade des 8es de finale de la Ligue Europa Conférence la saison dernière avec le Sturm Graz. Nous avions perdu assez largement à la maison (3-0), avant d’accrocher le nul au retour chez eux (1-1), et j’avais d’ailleurs marqué, comme cette année en Ligue des Champions où nous méritions mieux selon moi (défaite 3-2). En tout cas j’avais apprécié jouer contre eux et surtout marquer !
En revenant un peu en arrière, que gardes-tu en mémoire de tes années de formation à Fulham et Arsenal ?
C’est difficile de penser à un moment en particulier, mais je pense que la deuxième saison avec les U18 de Fulham était la meilleure pour moi, puisque je marque 21 buts en 21 matchs. C’était certainement les prémices de ce que je peux proposer aujourd’hui, et c’était vraiment la première fois que je commençais à avoir des statistiques et que j’étais autant obsédé par le fait de scorer en permanence. Ensuite, signer à Arsenal reste également un bon souvenir. Avoir eu la possibilité d’être sur le banc de l’équipe professionnelle à plusieurs reprises était super, même si le fait de n’avoir jamais eu la chance de rentrer m’a un peu frustré. Mais cela fait partie du football, et cela permet tout de même de gagner en expérience, et d’être le joueur que je suis aujourd’hui.
A Monaco, tu vas retrouver Folarin Balogun. Te rappelles-tu de cette passe décisive qu’il t’avait offert face aux U23 de Chelsea ?
(Il regarde le but) C’était une balle passe n’est-ce pas ? Pas mal. Ça me rappelle le second but que je mets contre Auxerre, sur le centre de Caio Henrique, c’est un peu le même genre d’actions, même si celui avec Arsenal est un peu plus joli je trouve. Folarin est un petit peu plus âgé que moi, et c’était vraiment plaisant de jouer avec lui. Surtout quand ton coéquipier est capable de te trouver dans une position difficile. Sur le coup il me fait une super passe et le finish n’est pas mal non plus (sourire) ! En tout cas, j’ai croisé Folarin rapidement depuis mon arrivée, il se remet de sa blessure. Je ne l’avais pas vu depuis 2-3 ans, donc nous nous sommes rappelés quelques souvenirs de Londres, c’était sympa.
📍 That pass 🔥 That finish ↩️ Throwing it back to this perfect link-up vs Chelsea @balogun 🤝 Biereth–
Après Arsenal, tu vas connaître trois prêts avec des fortunes diverses. Que retires-tu de ces expériences à Waalwijk, Motherwell puis Graz ?
Si je dois être honnête, j’ai détesté mon premier prêt aux Pays-Bas. Cela ne s’est pas bien passé. C’était ma première expérience à l’étranger et un premier aperçu très compliqué du monde professionnel pour moi, car je n’ai pas vraiment eu l’opportunité de montrer mes qualités au coach et au staff. Au début on se dit que c’est facile et que n’importe qui peut y arriver, mais quand j’étais là-bas j’ai réalisé à quel point c’était difficile de s’imposer. Donc je dois dire que mon deuxième prêt en Écosse m’a permis d’aimer à nouveau jouer au foot, de prendre du plaisir avec mes coéquipiers et de prendre le maximum de temps de jeu.
Nous étions à la fin de notre préparation avec le Sturm Graz, donc nous étions vraiment prêts pour affronter Monaco qui était en pleine reprise. Malgré ça, nous avions pu voir la différence entre les deux équipes, avec de vrais bons techniciens côté monégasque, même si c’était l’un des premiers matchs amicaux pour eux, il y avait cette qualité.
Mika BierethSur son but en pré-saison contre l'AS Monaco
Jusqu’à mon dernier prêt de six mois au Sturm Graz, où j’ai eu l’occasion de marquer quelques buts. Avant de m’engager définitivement et de remporter les premiers titres de ma carrière la saison dernière, avec ce doublé coupe-championnat en Autriche ! J’ai beaucoup apprécié mon passage là-bas, mais je sentais cet été qu’il fallait que je passe à l’étape d’après. Toute bonne chose a une fin, et je pense que j’avais besoin de connaître quelque chose d’encore plus grand, et aujourd’hui je suis très heureux d’être ici à Monaco !
Entretemps tu as eu l’occasion d’affronter les Rouge et Blanc en pré-saison. Tu as même marqué dans ce match…
C’était un penalty, c’est ça ? Oui je me souviens bien. Nous étions à la fin de notre préparation avec le Sturm Graz, donc nous étions vraiment prêts pour affronter Monaco qui était en pleine reprise. Malgré ça, nous avions pu voir la différence entre les deux équipes, avec de vrais bons techniciens côté monégasque, même si c’était l’un des premiers matchs amicaux pour eux, il y avait cette qualité.
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Pour parler un peu plus de ton profil, tu dis toujours que tu es un attaquant « old-school ». Quelles sont tes inspirations dans ce même style ?
J’ai déjà dit dans plusieurs interviews que je me vois comme une « mauvaise version » d’Erling Haaland (sourire). Mais si je remonte un peu plus dans mes souvenirs de jeunesse, j’aimais regarder des attaquants « old-school » comme Didier Drogba, qui avait vraiment des qualités athlétiques et un sens du but incroyables.
Avec 27 buts inscrits cette saison, tu es au contact du Top 10 des meilleurs buteurs du Big 5. Est-ce un objectif dans le futur pour toi, d’être parmi les meilleurs scoreurs ?
En tant qu’attaquant, mon objectif est toujours de mettre le plus de buts possible ! Maintenant je ne suis pas encore en capacité de me comparer à ces joueurs, et c’est important au contraire de continuer dans sa propre voie et de ne pas prêter attention à cela. En revanche, dans ma manière de voir les choses, je démarre chaque match avec l’envie de marquer, c’est dans mon ADN ! Et à la fin, si j’apparais dans ce genre de listes, c’est tant mieux.
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Quels sont les domaines dans lesquels tu penses pouvoir progresser ?
(Il sourit) C’est une question difficile, car la progression dans le football n’est pas quelque chose de linéaire, au contraire, dans la vie d’un numéro 9 il y a souvent des hauts et des bas ! Donc j’ai juste envie de prendre les matchs les uns après les autres, de poursuivre mon apprentissage et ma progression et de voir où cela va me mener.
Le but de Maghnes contre Rennes ! Je pense que c’est un bon rêve, non (rires) ? Je dirais celui-là. C’était un but incroyable, vraiment spécial, et je pense que j’avais la meilleure vue du stade en plus pour en profiter, car il a fait ça juste à côté de ma tête (sourire).
Mika BierethLe but qu'il rêverait de marquer
Quels sont tes objectifs cette saison avec l’AS Monaco ?
Pour le moment, j’ai juste envie de bien m’intégrer et de devenir petit à petit un membre important de cette équipe. Ce n’est jamais facile encore une fois, quand tu débarques d’un autre pays à 21 ans, passant d’une ligue plus modeste à un des championnats du Big 5, qui plus est dans une équipe qui se bat pour le haut du classement. Je pense que j’ai montré de bonnes choses sur les premiers matchs, même si je me suis rendu compte du niveau de difficulté. Donc je veux commencer par bien m’intégrer.
Quel but aimerais-tu marquer dans tes rêves les plus fous ?
Le but de Maghnes contre Rennes ! Je pense que c’est un bon rêve, non (rires) ? Je dirais celui-là. C’était un but incroyable, vraiment spécial, et je pense que j’avais la meilleure vue du stade en plus pour en profiter, car il a fait ça juste à côté de ma tête (sourire). Un super but !
Est-ce également un objectif pour toi de jouer pour la sélection du Danemark ?
C’est vrai que j’ai été sélectionné à plusieurs reprises avec les U21, mais je veux avant tout me concentrer sur le fait d’être performant en club avec l’AS Monaco. Et je pense qu’en étant bon et décisif avec l’équipe, la sélection viendra certainement un jour.
Merci pour votre soutien depuis mon arrivée ! Vous serez d’une grande aide pour nous vendredi dans ce parcage plein au Parc des Princes pour un grand match face au Paris Saint-Germain. Nous allons tout donner !
Mika BierethSon message aux supporters monégasques
Un dernier mot pour les fans monégasques ?
Merci pour votre soutien depuis mon arrivée ! Vous serez d’une grande aide pour nous vendredi dans ce parcage plein au Parc des Princes pour un grand match face au Paris Saint-Germain. Nous allons tout donner ! Et nous aurons également besoin de vous lors de la double confrontation en Ligue des Champions face à Benfica. Donc j’ai hâte de vous voir à nouveau à nos côtés.