Stade Rennais Online
·19 gennaio 2025
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Malgré un léger mieux dans le jeu, le Stade rennais a enregistré une 4e défaite en autant de matchs en 2025. L'urgence comptable est réelle, mais les discours quelque peu (…)
Malgré un léger mieux dans le jeu, le Stade rennais a enregistré une 4e défaite en autant de matchs en 2025. L’urgence comptable est réelle, mais les discours quelque peu déconnectés.
« Pour moi c’est une nouvelle étape. On a été supérieurs à Brest qui joue la Ligue des Champions et n’a rien fait pour gagner ce match. » À la lecture des propos de Jorge Sampaoli, difficile de savoir si Rennes a fait nul ou perdu. Hier soir, les discours de l’entraineur et de Seko Fofana, seul joueur venu en zone mixte, étaient résolument positifs. Peut-être un peu trop. La méthode s’entend pour un club au fond du trou, accusant une quatrième défaite en quatre matchs cette nouvelle année. Car oui, Rennes a encore perdu.
Commençons par le mieux : Mené 0-2 sur son terrain, le Stade rennais a réagi vite en réduisant la marque trois minutes plus tard. Mais trop tard. Car c’est bien là le problème, Rennes est encore retombé dans ses travers, mené au score comme toujours, et commettant des erreurs (relance de Samba) individuelles, encore. Le SRFC a eu la possession (67%), encore, le nombre de tirs (22, 9 cadrés), et même les duels ! (55%). Mais sur 3 tirs cadrés brestois, Rennes a pris deux buts, encore.
Avec une telle situation au niveau comptable, « préoccupante » concède Sampaoli, comment voir le verre à moitié plein ? La coupe était pleine pour le supporters ayant déployé plusieurs banderoles en avant-match, avant des débordements regrettables en fin de rencontre. Le contexte est tendu, comme la marge infime du SRFC en bas de classement.
« On se bat contre les éléments adverses, on a manqué d’efficacité. On a eu tellement d’occasions que c’est dur de comprendre comment on a perdu », regrettait Sampaoli, avant un Seko Fofana seul joueur venu en zone mixte, pour sa première prise de parole publique avec le Stade rennais. « Il y a eu du mieux. Il faut rester confiants, solidaire, et je pense qu’on a envoyé un message fort, surtout en deuxième mi-temps. On s’est créé énormément de situations », confie l’expérimenté milieu de terrain. « Je suis persuadé qu’avec cet état d’esprit, on ne peut que faire mieux. (…) Je suis fier de l’équipe, on a montré un visage différent. »
Quel sera l’état d’esprit justement, d’une équipe encore battue en championnat, et éliminée en coupe de France ? Le coup de pression mis par la direction, avec la mise en place d’un loft, n’a pas eu l’effet escompté, pour une équipe qui n’a pas montré de réelle révolte, de vrai supplément d’âme. Cet effectif est toujours malade, et si Rennes méritait le match nul samedi, le club breton repart de cette 18e journée avec une besace vide, une 11e défaite en 18 matchs, une première depuis 1984. De quoi entretenir une certaine déconnexion entre les discours, et la dure réalité d’une équipe qui joue le maintien.