Tebas ferme la porte à un report du match du Real Madrid | OneFootball

La polémique continue autour de la première journée de Liga. Prévu le 19 août contre Osasuna au Bernabéu, le match du Real Madrid pourrait être décalé… du moins selon les souhaits du club madrilène. Mais Javier Tebas, le président de LaLiga, ne l’entend pas de cette oreille.

Depuis plusieurs jours, le Real demande à ce que leur première journée soit reportée, estimant que ses joueurs n’auront pas assez de temps pour récupérer et bien préparer la saison. Le club réclame 21 jours de vacances et trois semaines de prépa avant de reprendre. Il a même proposé de jouer ce match le 29 octobre à la place.

Mais pour Tebas, ce n’est pas à LaLiga de décider. C’est ce qu’il a rappelé depuis Miami, où il se trouve actuellement pour raisons professionnelles : "C’est une décision qui ne relève pas de LaLiga, mais nous avons déjà clairement indiqué qu'il ne fallait pas la modifier. Le PSG ne change pas son calendrier dans la Ligue 1, Chelsea non plus dans la Premier League. Le Real Madrid voulait avoir 21 jours de préparation, il en aura 20. Je ne pense pas qu'un jour de moins leur fera perdre le match contre Osasuna".

Concrètement, LaLiga a transmis le dossier à la Fédération (RFEF), qui doit trancher. Le juge des compétitions a d’ailleurs donné jusqu’à mercredi aux différentes parties pour envoyer leurs arguments.

Présent aux États-Unis en même temps que se joue la Coupe du monde des clubs, Javier Tebas a aussi tenu à préciser qu’il n’était pas venu pour l’événement : "Je ne suis pas venu pour voir le Mondial, je suis venu pour travailler comme je le fais habituellement avec Relevant et cela a coïncidé avec le championnat car il y a beaucoup de personnes intéressantes avec lesquelles avoir des réunions. Je vais regarder la finale, mais rien de plus, ce n'est pas un championnat auquel j'ai prêté beaucoup d’attention".

Enfin, interrogé sur les fortes chaleurs pendant le tournoi, il a minimisé le sujet : "La Coupe du monde des clubs se joue sous une chaleur assez intense. Je me souviens d'autres Coupes du monde, celle de Russie par exemple, où il faisait également très chaud. Les footballeurs sont habitués à jouer dans des conditions similaires. L'important, ce sont les pauses, et s'il faut en ajouter, on en ajoute, ce n'est pas un sujet d’inquiétude".