Thauvin balance sur l'ambiance de l'OM et Lens avant le PSG | OneFootball

Florian Thauvin s'est confié sur l'ambiance au Vélodrome avec l'OM et à Bollaert avec le RC Lens avant le choc du jour face au Paris Saint-Germain.

Un champion du monde de plus en Ligue 1 ! Cet été, les champions du monde 2018 ont eu la bonne idée de faire leur retour dans l'hexagone. Paul Pogba (AS Monaco) et Olivier Giroud (Lille) ont lancé la mode en juillet, et Florian Thauvin (RC Lens) et Benjamin Pavard (Olympique de Marseille) ont suivi en août.

L'attaquant lensois, perdu au Mexique puis retrouvé en Italie sous les couleurs de l'Udinese, a su relancer une carrière au point mort. Cet été, il a ainsi décidé de revenir en France avec les Sang et Or. Un choix fort pour celui qui peut désormais profiter de la superbe ambiance de Bollaert après s'être régalé au Vélodrome.

"Et moi, ce que j’aime, c’est donner du plaisir aux gens"

Et comme il l'explique dans La Voix du Nord en marge du choc face au Paris Saint-Germain, cela a toujours été un critère déterminant dans ses choix de carrière : "C’est ce que j’ai connu toute ma carrière, plus ou moins. Parce que Bastia, grosse ambiance, Olympique de Marseille, les Tigres (Monterrey), aujourd’hui Lens, c’est quelque chose qui m’anime. C’est un moteur pour moi. C’est quelque chose dont j’ai besoin. C’est quelque chose qui me stimule", explique d'abord le Tricolore.

Il poursuit ensuite son raisonnement : "Le footballeur professionnel joue pour faire une carrière professionnelle, mais le footballeur professionnel joue parce qu’il est passionné. Et le supporter vient au stade parce qu’il est passionné. Donc, en fait, on vit la même chose à travers deux positions différentes. Et moi, ce que j’aime, c’est donner du plaisir aux gens. J’ai envie que les gens puissent venir au stade et vivre des émotions comme moi, j’ai envie d’en vivre. On avance ensemble, on est liés", ajoute l'attaquant lensois.

Il évoque ensuite la pression liée à ce genre d'ambiance : "Si parfois, ça peut être un peu plus difficile de vivre les critiques ou les sifflets, je sais aussi que ça fait partie du milieu de notre travail. Et je ne suis pas touché par ça parce que j’ai quand même un petit peu de bouteille dans le milieu, un peu d’expérience. J’ai fait des clubs à forte pression. Et puis je sais aussi que ça dépend de moi. Et en fait, si je suis sifflé aujourd’hui, je sais que je peux être adulé demain. Et je n’ai pas peur d’être sifflé aujourd’hui parce que ce qui me permet de garder confiance en moi, c’est le travail que je mets en œuvre toute la semaine". Un message fort.

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