Ukraine - France : la petite phrase lourde de sens de Deschamps sur son nouveau système | OneFootball

Didier Deschamps, le sélectionneur de l'équipe de France, a réagi à la victoire des siens contre l'Ukraine. Il a aussi lâché un gros indice sur la poursuite de son système à quatre attaquants. En première mi-temps, un gros pressing avait été mis en place par les attaquants français.

Vendredi soir, l'équipe de France a parfaitement entamé sa campagne de qualifications pour la prochaine Coupe du monde en s'imposant en Pologne face à l'Ukraine (2-0). Après la rencontre, c'est forcément un Didier Deschamps qui a savouré la victoire des siens en conférence de presse : "C'était un match important du fait du nombre réduit de rencontres. On savait qu'il y avait de la qualité. On aurait pu se mettre à l'abri un peu plus tôt en première mi-temps" a-t-il tout de même déclaré.

"On a flotté pendant quatre ou cinq minutes ensuite. L'essentiel est là, mais cela demandera confirmation. On ne gagne que 2-0, on ne prend pas de but, mais ils ont eu deux grosses occasions. C'est toujours mieux de gagner. Mardi, on rencontre le leader de notre groupe (l'Islande victorieuse 5-0 de l'Azerbaïdjan)" a-t-il déclaré dans des propos rapportés par L'Equipe.

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Un système "très énergivore" selon Deschamps

"Il y a aussi un adversaire. C'est très énergivore d'aller chercher haut, de presser. Cela a commencé par les attaquants, qui ont fait beaucoup de courses. On a mis moins d'intensité dans les courses ensuite. Maîtriser tout pendant 90 minutes... Je ne pense pas qu'il y ait eu un relâchement, mais plutôt un temps fort de l'adversaire. On a mieux fini aussi. C'est une équipe jeune, qui a besoin de répétition pour gagner en expérience et en lucidité" a-t-il poursuivi.

Interrogé sur le pressing intense mis par son équipe en première période, le sélectionneur a été cash : "Je ne fais pas un coup comme ça. Cela demande de la répétition. On ne peut pas le faire tout le temps, parce que ça coûte beaucoup d'énergie. Il faut éviter de rester entre deux et être mieux positionné. Les intentions sont là" a-t-il salué.

Un passage en 4-3-3 à certains moments du match ?

"On l'avait fait en mars et en juin, avec des adversaires différents. On a eu cette capacité à récupérer haut et à presser. C'est intéressant, mais physiquement... (il grimace). Conserver ce système est possible, mais je ne dis pas que c'est simple" a-t-il tout de même reconnu, laissant donc la porte ouverte à des changements en cours de match.

Cela s'est d'ailleurs vérifié en fin de match puisqu'Adrien Rabiot a remplacé Bradley Barcola, ce qui a obligé les Bleus à repasser dans un système en 4-3-3 avec trois milieux et trois attaquants. Reste à savoir si Didier Deschamps sera amené à revoir sa position, surtout contre les grosses équipes, où les largesses défensives avaient été mises au premier plan contre l'Espagne.

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