Un miracle espéré à l’Abbé Deschamps | OneFootball

Quinze jours après le goût amer laissé par le match face à Saint-Étienne et des joueurs sans réactions, subissant leur sort et celui de tout un club, il est temps de se déplacer à l’Abbé Deschamps. S’il est difficile d’attendre quoi que ce soit des joueurs montpelliérains chaque dimanche est un motif d’espoir qui part en fumée après quelques minutes.

Jean-Louis Gasset, prêt à quitter le navire il y a deux semaines, est toujours à la tête du MHSC. Si cette trêve internationale a fait ressortir aux yeux du grand public les maux d’un vestiaire gangrené et un manque de professionnalisme et de travail criant, il ne faut pas espérer de révolution. Les joueurs sont toujours les mêmes, et là est tout le problème. Le seul motif d’espoir est que les jeunes aient envie de se montrer, de prouver qu’ils ont des cartes à jouer à l’image de Mouanga, mis de côté lors du dernier match alors que ses prestations n’étaient pas pires que celles de Kiki Kouyaté ou Modibo Sagnan. Pour le reste cela relève davantage du miracle, de la croyance que du football à proprement parler tant les prestations proposées sont bien loin des attentes d’une équipe de Ligue 1.

Les Auxerrois, eux, sont onzièmes avec trente deux points. Lors de la dernière journée, ils sont allés glaner un point sur le terrain des Niçois. Les Ycaunais sont la huitième meilleure équipe à domicile avec vingt trois points pris sur leurs terres. Hamed Junior Traoré est leur meilleur buteur avec dix réalisations et deux passes décisives. Les hommes de Christophe Pélissier vivent une remontée bien plus sereine qu’il y a deux ans qui les avait vus faire l’ascenseur et dans un stade historique pour le Montpellier Hérault, il serait sympa de ne pas réaliser une prestation pathétique de plus. Rien n’est moins sûr. On peut s’accrocher au résultat du match aller avec une victoire trois buts à deux grâce à un doublé d’Akor Adams et un but de Modibo Sagnan.

Les semaines passent, les espoirs s’amenuisent mais la bougie reste allumée comme l’a dit Jean-Louis Gasset. Néanmoins, s’imposer lors d’une rencontre de championnat relève maintenant davantage de l’utopie, du miracle, d’une intervention divine que d’une possibilité. Alors face aux Auxerrois, on n’attendra pas grand chose mais si une victoire apparaît, la magie sera relancée.