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·27 dicembre 2025
Vitinha explique la clef mentale donnée par Luis Enrique en finale LDC

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·27 dicembre 2025

Milieu du Paris Saint-Germain, Vitinha (25 ans) est revenu dans A Bola sur l’approche mentale mise en place par Luis Enrique avant la finale de Ligue des champions. Une gestion psychologique fine, pensée pour ramener le groupe parisien au bon niveau d’intensité. Ni trop, ni trop peu. Juste ce qu’il faut pour gagner.
» Il a dit que pour ce match… Un point essentiel, celui qui sera à 100 %, il gagnera. Son travail avant le match, la veille, les deux ou trois jours précédents, incroyable ! Il a essayé de… Calmer. Ce match sera gagné par celui qui sera le plus proche de 100 %. C’est-à-dire, ils seront à 150, 160, 170. Allez ici et descendez. Allez ici et descendez. Parce qu’ils seront à 120, 130. Et quand on est trop concentré sur quelque chose, parfois on se fige. Vous voyez ? On veut vraiment faire une chose, on veut vraiment gagner. Et parfois, c’est contre-productif. Et je pense… que c’est parfaitement logique, d’abord, et je pense que c’était la clé.
Il nous a un peu ramenés à la réalité. Soyez à 100 %, mais pas plus. Ce sera contre l’équipe qu’ils essaient de battre, ils vont jouer contre nous. N’oubliez pas, ce n’est qu’un match. Je sais déjà que c’est important, on ne peut pas dire qu’une finale de Ligue des Champions ne l’est pas, mais la vie continue. On n’a ni perdu ni gagné. C’est un thème récurrent. La vie continue. Et je comprends parfaitement son point de vue et je suis d’accord. La vie continue. »
Ce qui distingue vraiment Luis Enrique dans les moments qui comptent, ce n’est pas seulement sa vision du jeu, mais sa compréhension très fine de l’humain. Là où beaucoup d’entraîneurs chargent mentalement leurs joueurs avant une finale, lui fait l’inverse : il allège. Il sait que l’excès de tension est l’ennemi numéro un de la performance. Trop de volonté, trop d’enjeu, et le joueur se fige. Son intelligence, c’est de sentir ce point de bascule et d’agir avant qu’il ne soit trop tard.
Luis Enrique ne nie jamais l’importance d’un rendez-vous majeur, mais il refuse d’en faire un poids paralysant. En rappelant que « la vie continue », il ne banalise pas la finale : il libère les esprits.
Cette capacité à calmer un groupe, à remettre les joueurs dans un état mental juste, révèle un manager sûr de ses idées, mais surtout sûr des hommes qu’il dirige. Dans ces instants-là, il ne parle plus tactique, il parle équilibre. Et dans une finale de Ligue des champions, cet équilibre peut valoir bien plus qu’un ajustement de système.









































