OnzeMondial
·3 novembre 2025
« Vous n'avez pas de couilles », un craquage de Mourinho révélé

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·3 novembre 2025

José Mourinho a marqué ses joueurs autant par sa rage que par son exigence. Dans son autobiographie, une ancienne gloire de Premier League revient sur une soirée noire de Chelsea face au Barça, où le "Special One" a laissé éclater sa colère dans le vestiaire, mais a aussi su reconnaître les efforts de certains. Un coach qu'il n'oubliera jamais...
José Mourinho fait partie des entraîneurs qu'un joueur de football peut difficilement oublier. Une longévité dans le milieu qui s'accompagne de nombreux succès, mais également de nombreux passages anecdotiques, qui rappellent à la fois, son côté imprévisible, et sa part de folie dans ses réflexions et ses décisions. Et justement, dans une autobiographie, un ancien joueur de Chelsea, qui a évolué sous les ordres du technicien portugais vient de révéler l'une de ses crises de colère, qui l'a particulièrement marqué.
Récemment, dans une autobiographie qu'il a publiée : "Jugador de lujo", Joe Cole, est revenu sur un soir noir de Ligue des Champions des Blues de Chelsea contre le Barça (défaite 2-1 au Camp Nou), à l'époque où le "Special One" avait les rênes de l'équipe. Présent ce soir-là dans le vestiaire, il a dévoilé une exclue concernant le coach portugais, qui se serait mis hors de lui après la mauvaise prestation de ses hommes. « Votre premier grand test en tant qu’équipe, et vous l’avez échoué. Vous êtes allés au Camp Nou et vous vous êtes cachés. Des lâches. Zéro courage ! » a-t-il lâché.
L'ancien milieu de terrain anglais a ensuite poursuivi en racontant quelques extraits de son discours : « il a démoli Petr Čech, John Terry, Frank Lampard… Il leur a dit qu’Eto’o et Deco les avaient anéantis. José jurait en anglais parfait : “Bande de salauds ! Vous n’avez pas de couilles !” Il le faisait avec rage, mépris et déception. C’était comme une salle pleine de condamnés à mort attendant leur tour. Je me disais : il accorde vingt secondes à chacun… Quand ce sera mon tour, il faudra me ramasser à la petite cuillère. Quand il est arrivé vers moi et Damien Duff, il nous a dit qu’on avait bien joué, qu’on s’était battus. Je me suis senti comme un homme les yeux bandés devant un peloton d’exécution, sauvé par une grâce de dernière minute. »
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Mais l'ancien international Anglais garde tout de même de très bon souvenirs du "Special One". Sans doute l'un des meilleurs entraîneurs au monde qu'il ait eu la chance de côtoyer. « José voulait de l’agressivité et de la pression, et il les a obtenues. On menait 3-0 avant que le Barça n’entre dans le match. Il savait quand te détruire, et quand te relever. Ce soir-là, après le coup de sifflet final (match retour), il est venu vers moi, m’a pris dans ses bras et criait aux supporters : “Joe Cole ! On a gagné grâce à lui !” C’était sa façon de dire qu’il m’avait pardonné, et j’ai eu l’impression d’avoir réussi. Il nous entraînait comme personne. Tout se faisait avec ballon, sans interruption. Il t’obligeait à réfléchir en jouant. Physiquement, c’était épuisant, mais mentalement, il te rendait plus fort. »
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