Wesley : « Paulo Dybala m’a ecrit 😍 ! En 2019, j’ai arreté le foot et commencé à travailler puis… ». | OneFootball

Wesley a donné sa première interview en tant que joueur de l’AS Roma aux médias officiels du club. Voici la traduction en français.

Quelles sont vos premières impressions ?

« Je suis très heureux, l’accueil des supporters à l’aéroport m’a fait très plaisir. Ils m’ont témoigné beaucoup d’affection. A 6 h du matin, une centaine de personnes m’attendaient, et je suis ravi. Le centre d’entraînement de la Roma est extraordinaire, et maintenant, j’ai hâte de découvrir le stadio ».

Vous arrivez à Rome avec quels rêves et espoirs ?

« J’espère gagner la Ligue Europa et obtenir une place en Ligue des champions, ce serait un rêve ».

A-t-il été difficile de quitter le Brésil ?

« Cela a été très difficile de quitter le Brésil, mais venir en Europe a toujours été un rêve pour moi. Maintenant, je suis dans un grand club comme la Roma, je suis très heureux et je ressens la responsabitilité. je fais ça également pour ma famille, je suis vraiment heureux d’être ici et d’avoir quitté le Brésil pour cette ville ».

Êtes-vous curieux de rencontrer Gasperini ?

« Oui, Gasperini est un excellent entraîneur. J’ai hâte de le rencontrer et de discuter avec lui. Il connaît mon style de jeu. Je suis un joueur très offensif, j’ai beaucoup de travail à faire et je dois progresser dans de nombreux domaines. J’aime jouer sur les ailes, je peux jouer aussi bien en défense à quatre que quinto dans un 3-4-3. Comme je le dis toujours, si je suis bon en attaque, je peux aussi bien être bon en défense, et vice versa. C’est pourquoi j’espère apporter une contribution positive ».

Comment Wesley est-il devenu footballeur ?

« J’ai commencé le football tard, en 2017, quand je m’y suis mis sérieusement dans les équipes de jeunes. Je joue depuis l’âge de 8 ans, mais j’ai commencé à essayer de devenir professionnel vers 2017-2018. C’est à cette époque que j’ai commencé à faire des essais et j’ai échoué quatre ou cinq fois à Figueirense, à Tubarao. J’ai finalement réussi l’essai avec Figueirense, mais le club n’était pas en bonne santé financière. On m’a donc dit que si je trouvais une meilleure option, je devais en informer le club et qu’il me libérerait. À cette époque, Tubarao était en pleine croissance, alors j’ai parlé à mes agents et j’ai rejoint Tubarao en 2019, mais peu de temps après, la Covid a frappé. À ce moment-là, j’ai pensé arrêter de jouer et commencer à travailler. J’ai commencé à travailler avec ma mère et ma sœur dans un restaurant où ma mère était chef. Là-bas, j’ai travaillé comme gardien de parking. Quand j’ai essayé de devenir professionnel, tout ne s’est pas bien passé. Tout allait mal, aussi à cause de la Covid, alors je pensais que le football n’était pas fait pour moi. Ma sœur a continué à y croire et à m’encourager. Elle m’envoyait des messages sur Instagram, des messages de motivation, elle voulait me pousser à me remettre au football. Fin 2019 – pardon, fin 2020 – j’ai décidé de reprendre le jeu après une année sabbatique, sans entraînement. Fin 2020, j’ai décidé de reprendre et, en 2021, Tubarao m’a contacté pour me proposer de disputer cinq matchs avec eux. J’ai accepté, car je ne faisais rien. J’ai contacté mon agent, je lui ai dit que je voulais revenir, et il m’a dit que ça pouvait être une bonne opportunité. Sur ces cinq matchs de 2021, j’en ai disputé trois, j’ai enregistré une vidéo, et mon agent l’a envoyée à tous ses amis. À partir de ce moment-là, ils ont commencé à me contacter pour me proposer des essais, puis Flamengo m’a appelé en 2021. C’est à partir de ce moment-là que tout a commencé ».

Racontez-moi plutôt l’histoire du numéro 43.

« Le 43 est le numéro porté par un grand joueur : Dejan Petkovic, mais quand on arrive en équipe première après les jeunes, on ne choisit pas de numéro ; Flamengo tire au sort et vous en attribue un. Mon premier numéro était le 46, mais l’année suivante, je suis passé au 43. Après avoir pris le 43, j’ai prgressé, alors j’ai continué à le porter et je me le suis même fait tatouer sur le cou et la jambe, avec un symbole porte-bonheur. Pour moi, c’est un numéro porte-bonheur ».

Paulo Dybala vous a écrit, que vous a-t-il dit ?

« Paulo m’a envoyé un message pour me demander comment j’allais, me dire qu’il m’attendait ici et que je pouvais lui envoyer un message si j’avais besoin de quelque chose. Quand je l’ai lu, j’ai sursauté et j’ai crié à ma femme dans toute la maison : « Dybala m’a envoyé un message » C’est un champion, je suis un grand fan de lui. Je lui ai parlé et il m’a dit de lui envoyer un message si j’avais besoin de quelque chose une fois arrivé. Je l’ai remercié ».

Comment imaginez-vous les supporters de la Roma ?

« Au Brésil, on parle souvent de « supporters passionnés ». Les supporters de la Roma me rappellent beaucoup ceux de Flamengo. Ils ont une passion incroyable, et je l’ai constaté à l’aéroport. Je le répète, dimanche matin à 6h10, il y avait tellement de monde, des gens qui aiment ce club et veulent le meilleur pour lui. C’est pourquoi le message que je peux adresser aux supporters de la Roma est que je donnerai toujours le meilleur de moi-même. Quand je n’y parviens pas avec la qualité, je mets l’envie et la détermination ; c’est ce que j’ai appris. Forza Roma ! »

Avant vous, la Roma comptait plusieurs ailiers brésiliens comme Cafu et Maicon. Est-ce un honneur pour vous de porter le maillot des Giallorossi ?

« Oui, c’est un honneur de porter le maillot que portaient ces joueurs. Des gens comme Cafu et Maicon sont une source d’inspiration pour moi, alors je suis très heureux de porter ce maillot et j’espère qu’un jour quelqu’un pourra s’inspirer de moi »

Avez-vous des remerciements à exprimer ?

« Oui, je remercie Dieu avant tout pour l’opportunité qu’il m’offre de réaliser un rêve. Je remercie aussi ma famille : ma femme, ma fille, tous mes amis, mes coéquipiers et ma mère, qui est aussi très importante. Je remercie aussi la Roma, qui fait tout cela pour moi. Je réalise un rêve que je caresse depuis mon enfance, un rêve que tout footballeur a : jouer en Europe. Je remercie donc tout le monde du fond du cœur, à commencer par le président, qui s’est battu pour me recruter. Aujourd’hui, je suis là et je suis très heureux »