OnzeMondial
·25 de dezembro de 2025
46 buts d'écart avec Vinicius et Bellingham, l'incroyable gouffre entre Mbappé et ses coéquipiers au Real Madrid

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Kylian Mbappé a frappé fort cette année. Mais le contraste est saisissant avec ses coéquipiers du Real Madrid.
En 2025, Kylian Mbappé a encore une fois démontré qu’il est l’attaquant phare du Real Madrid, égalant le record de Cristiano Ronaldo de 59 buts en une année civile et terminant meilleur buteur européen avec 66 réalisations toutes compétitions et sélections confondues. Pourtant, si le Français brille individuellement, Marca ne manque pas de souligner la dépendance criante des Merengues à son égard.
Avec 59 buts pour la Maison Blanche, Mbappé devance largement ses coéquipiers : Bellingham et Vinicius Jr sont à seulement 13 réalisations chacun, soit 46 de moins que le Français, tandis que Rodrygo suit avec 10 buts, Güler avec huit, et Endrick, Gonzalo, Valverde ou Brahim se contentent de cinq buts chacun. Le contraste est saisissant. L’équipe, pourtant puissante offensivement, semble parfois peiner à se montrer dangereuse sans son attaquant vedette.
Vinicius Jr, qui a connu des saisons spectaculaires par le passé, traverse une période particulièrement délicate. À 17 matchs sans marquer et 1 334 minutes sans trouver le chemin des filets, l’ailier brésilien est loin de la fulgurance affichée lors de ses années de référence (35 buts en 2014, 24 buts et 11 passes décisives en 2023-2024).
Pour sa part, Jude Bellingham, repositionné plus près de la surface après le départ de Benzema, n’a marqué que cinq buts et délivré quatre passes décisives en 20 matchs, avec des blessures passées, notamment à l’épaule, qui ont freiné sa progression. Marca insiste sur ce contraste : là où Mbappé porte l’attaque madrilène, ses principaux rivaux internes restent loin derrière, incapables d’égaliser en termes de rendement.
Cette dépendance se traduit dans les statistiques. Mbappé a inscrit la moitié des buts du Real en Liga (18 sur 36), et en Ligue des champions, il dépasse même les 50 % avec neuf buts sur 13. À ce rythme, même Cristiano Ronaldo n’avait pas dominé à ce point son équipe à ce stade de l’année. Chaque action offensive semble, d’une manière ou d’une autre, passer par lui, ce qui alimente le débat sur la nécessité pour Ancelotti de diversifier les options offensives.
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