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·08 de maio de 2025

94 millions, les dettes terrifiantes du Bordeaux version Lopez

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Condamné à rester en National 2, le club de Bordeaux se retrouve face à des dettes absolument colossales. Une nouvelle fois, la gestion catastrophique de Gerard Lopez est pointée du doigt avec des chiffres terrifiantes.

À quelques semaines d’une décision cruciale du tribunal de commerce sur leur plan de continuation, les Girondins de Bordeaux se retrouvent face à un gouffre financier qui donne le vertige : un passif total de près de 94 millions d’euros. Derrière ce chiffre, c’est toute une gestion qui interroge, celle du président-propriétaire Gérard Lopez, dont la promesse de redressement laisse pour l’instant place à une accumulation de créances.


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Comme l'explique l'Equipe, avant toute renégociation, les dettes du club s’élèvent à exactement 93 900 641,04 €, réparties sur 436 lignes de créances. Lopez prévoit bien de renoncer à une partie – un abandon de créance massif de plus de 40 M€ – mais même ainsi, l’ardoise demeurera supérieure à 50 M€. Cette dette colossale se divise en trois grands blocs.

De l'URSSAF jusqu'à... des boulangeries !

D’abord, les créanciers institutionnels. L’État et ses organismes figurent en haut de la liste, à commencer par le fisc (plus de 5 M€), l’URSSAF Aquitaine (3,3 M€), ou encore Bordeaux Métropole, à qui le club doit près de 12 M€. Ces créances publiques, prioritaires dans les procédures, placent les Girondins dans une position critique vis-à-vis des autorités.

Ensuite, les dettes liées aux transferts de joueurs. Bordeaux doit encore plusieurs millions à d'autres clubs, faute d’avoir honoré certains paiements : 3 M€ à Amiens pour Badji, 1,5 M€ à Gijon pour Pedro Diaz, ou encore des montants plus modestes à Guingamp, Lille, l’AEK Athènes et d’autres. Des clubs comme Caen ou Bastia sont aussi créanciers sans lien avec des transferts, signe d’une gestion éparpillée.

Enfin, le dernier pan révèle une multitude de dettes auprès de fournisseurs et artisans. Hôtels Mercure, vignerons, boulangeries, radios, cabinets d’avocats, transporteurs… jusqu’à Pernod ou Stats Perform. Un patchwork de créanciers souvent locaux ou spécialisés, qui seront servis en dernier, si tant est qu’ils le soient. Sous la direction de Gérard Lopez, le club semble s’être transformé en société d’endettement généralisé, où chaque acteur, du grand investisseur au petit producteur, attend son dû. Effrayant.

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