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·04 de maio de 2025

À quoi ressemblerait le Real Madrid version Xabi Alonso ? (partie 3)

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Xabi Alonso, l’homme qui saura faire jouer ensemble les 4 fantastiques ? Le Real Madrid peine devant depuis quelques semaines. Et pourtant. Les flèches du front de l’attaque punissent à la moindre errance adverse dans la profondeur. Mais dès que les espaces se resserrent, les fulgurances individuelles représentent les rares occasions de but.

Sans ballon, la tentative de pressing initiée en début de saison s’est éteinte de manière stupéfiante au fur et à mesure des mois. Pire, le duo Vinicius – Mbappé a réalisé l’exploit de transformer le 4-4-3 en 4-4-1. Et pendant ce temps-là, les Schick, Adli ou encore Boniface forment l’une des meilleures attaques d’Europe depuis deux saisons au Bayer Leverkusen. Oui, Xabi Alonso cherche seulement à marquer un but de plus que son adversaire, au détriment d’une muraille infranchissable. Autant vous dire qu’un changement drastique s’annonce dans la capitale espagnole.


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  1. A lire aussi : À quoi ressemblerait le Real Madrid version Xabi Alonso ? (partie 1)

Avec Xabi Alonso, des attaquants qui défendent

Cela risque de faire bizarre à Madrid. Car les attaquants de Xabi Alonso défendent, et pas qu’un peu. Oubliez ces numéros neufs qui marchent ou ces joueurs qui réalisent trois impressionnants retours par match afin de camoufler leur néant défensif. Sous Xabi, le pressing accompagné de la contre-pression représente une règle d’or au cœur de sa philosophie tactique. Mais attention, courir partout sans boussole ne suffit pas. L’anticipation est reine, et cette dernière a besoin d’une lecture de jeu pour fonctionner.

Ici, le gegenpressing ou encore le marquage individuel laissent leur place à des déplacements en zone. L’objectif : couper toute ligne de transmission en direction de l’axe, et plus particulièrement de la plaque tournante adverse. Les attaquants doivent avancer petit à petit en prenant constamment en compte l’information derrière eux. Puis, dès que leurs antagonistes commencent à chercher des solutions sur les ailes, cette boîte se referme sur le porteur.

Et si cela ne fonctionne pas, leur rôle de harceleur ne se termine pas ainsi, bien au contraire. En phase placée, ces derniers cherchent l’interception et la pression sur les défenseurs adverses. Un travail de sape qui se finalise par l’enclenchement de la montée de tout un bloc. Fatiguer tant physiquement que mentalement l’adversaire reste l’ambition ultime de Xabi Alonso.

Du changement, l’ex de la Roja en aura besoin pour mettre en place ce dispositif au Real Madrid. Et les Mbappé ou Vinicius Jr peuvent largement réaliser ce pressing s’ils y mettent de la bonne volonté.

  1. A consulter également : À quoi ressemblerait le Real Madrid version Xabi Alonso ? (partie 2)

Du jeu direct à foison

Nous voilà arrivés à la question qui fait rage. Au sein de ce 3-2-5, Xabi Alonso varie devant entre deux dispositions. Une doublette comme dans un 4-4-2, ou bien un attaquant seul assisté par deux milieux offensifs. Autrement dit, aucun ailier. Ses cinq couloirs de jeu tiennent leur salut à des pistons de chaque côté. Mais à l’instar du milieu de terrain, l’organisation choisie se joue sur des détails. Les principales consignes, elles, restent les mêmes. Un jeu globalement vertical et direct, qui apprécie tout particulièrement exploiter sa vitesse sur les ailes, ou bien dans les demi-espaces. Cela va de soi, mais les transitions rapides ainsi que les projections à la récupération sont toujours jouées à 100%.

Et les offensifs ne dérogent pas à la règle. À l’image de leurs compères derrière eux, ces derniers doivent être le plus complet possible. On parle de joueurs capables de porter bon nombre de casquettes. Celle de pivot à la relance par l’intermédiaire de décrochages en appui-remise. De contre-attaquant capable de se transformer en flèche qui explose à la récupération. Ou bien de technicien détenant une certaine habileté avec le ballon afin d’exploiter les maigres espaces laissés par des défenses repliées sur elles-mêmes.

L’interrogation Vinicius – Rodrygo se pose. Ou faire jouer ces deux virevoltants ailiers auriverdes ? Un problème trop souvent évoqué, mais qui en réalité n’en est pas vraiment un. Au sein de cette ligne de cinq, il n’est pas impossible d’avoir des pistons qui dédoublent dans le demi-espace et non sur les ailes. Par contre, l’absence de pivot pose problème. Mbappé est certes un des tous meilleurs attaquants au monde, mais posséder sur le banc un autre profil que le Français, capable d’être performant de la tête, ne serait pas de refus. Un Cunha, Osimhen, voire Vlahovic ou encore Guirassy amènerait une pluralité d’options à cette attaque madrilène uniforme.

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