Le Journal du Real
·19 de setembro de 2025
Alvaro Benito sort du silence après sa blessure au ménisque qui lui a coûté sa carrière

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·19 de setembro de 2025
« Maintenant que je sais ce qu’il s’est passé, ils ont merdé… ils ont bien merdé », explique Benito à propos de son opération du ménisque qui lui a coûté sa carrière. Ayant fait ses débuts en professionnel sous les couleurs blanches, en 1995, le natif de Salamanque s’est retiré du football en 2003 à cause de cette blessure et de ces multiples opérations.
Après le football, Alvaro Benito s’est redirigé vers la musique. Actuel chanteur du groupe Pignoise, il a partagé un documentaire dans lequel il explique « en raison d’une lésion du ménisque, cette partie du genou se refermait lorsque j’ai repris l’entraînement, laissant mes os se frotter les uns contre les autres » partage MARCA. Cette mauvaise opération a mis en péril non seulement sa carrière, mais aussi sa vie.
Alfondo del Corral, ami d’Alvaro et chef des services médicaux du Real de 1996 à 2009, expliquait que « les douleurs ne l'empêchaient pas seulement de faire du sport ou de jouer au Real Madrid, mais également de vivre normalement ». Pour tenter de guérir, Benito a subi neuf opérations au même genou, et c’est après ça qu’il a décidé de raccrocher les crampons.
« Lorsque j’ai pris ma retraite, je me suis dit que mon genou n’allait pas me gâcher plus la vie. Je ne m’en préoccupe plus, je le soigne juste au minimum pour qu’il survive à mes côtés. »
La raison de la mauvaise opération de l’ex-madrilène est liée à la médecine de l’époque. Il expliquait dans l’émission El Larguero : « les neuf opérations ont été faites sur le même genou. Le souci, c’est qu’à l’époque, quand on se rompait le ménisque et qu’il était trop abîmé, on l’enlevait. Je n’avais plus de ménisque lorsque j’ai repris le football et c’est à ce moment-là que mes os ont commencé à frotter l’un contre l’autre et que le cartilage était aéré ».
Finalement, Benito a été jusqu’aux États-Unis pour subir une transplantation qui a provoqué trois opérations supplémentaires. « Ils ont dû me couper un bout de tibia, car la zone était trop comprimée. Une sacrée histoire… »