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·09 de janeiro de 2025
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Dans la foulée de sa lourde défaite à domicile contre Troyes, l’Amiens SC a tenté de vite panser les plaies avec une réunion organisée en début de semaine. L’objectif ? Remobiliser tout le monde et surtout trouver des solutions pour éviter que la spirale infernale se poursuive contre le Paris FC, samedi. Sébastien Corchia raconte. Entretien.
Quand on ne joue pas et qu’on voit les défaites, c’est forcément difficile. On fait tout pour revenir le plus vite. On est dans une dynamique qui n’est pas positive. C’est bien de tirer la sonnette d’alarme, mais il n’y a rien de catastrophique non plus. Il va falloir réagir, c’est certain. On a analysé plein de choses, on en a discuté entre nous. Il faut qu’on soit plus solide et c’est un tout. Ce n’est pas simplement défensivement, on doit aussi être plus tueurs offensivement. On est une équipe, on travaille tous ensemble. Il faut éviter de prendre des buts dans les cinq premières minutes, c’est sûr. Cela nous handicape forcément. On doit faire mieux dans tous les domaines. On peut simplement s’en sortir par le travail.
On ne peut parler que des quatre défenseurs. Le premier défenseur reste notre attaquant. Si on est compact, ensemble, on va retrouver de la solidité. Parfois, on laisse peut-être trop d’espaces entre les lignes et on s’expose un peu trop. On doit aussi faire moins d’erreurs techniques. Contre Troyes, on a perdu beaucoup de ballons dans notre moitié de terrain. On se précipite parfois un peu trop. Trois joueurs sont aussi partis de la défense cela chamboule un peu tout, sachant que c’était notre point fort. Il faut savoir s’adapter. Il faut donner aussi la confiance aux joueurs qui sont là, parce que ce sont de bons joueurs. En ce moment, les scénarios de matches ne tournent pas en notre faveur, mais c’est aussi à nous de mettre les ingrédients pour que ça tourne en notre faveur.
Dans le vestiaire, on se parle bien, on sait quand parler et ne pas parler. On a aussi un groupe jeune et il ne faut pas mettre trop de pression à certains joueurs.
Bien sûr ! Dans un groupe, il faut parler, se dire les choses. Quand ça ne va pas, il faut le dire. On est un groupe, on est ensemble. Il faut que tout le monde tire le groupe vers le haut. Quand on vient de perdre deux matches, il ne faut pas laisser passer. Chaque semaine, il faut savoir se remettre en question, même après une victoire. Il fallait se dire les choses pour bien repartir.
Je pense. Vous n’entendez pas tout ce qui peut se dire sur le terrain. C’est vrai qu’on n’a pas de joueur qui fait des grands gestes. Maintenant, ce n’est pas quelque chose de nécessaire. Le leadership, c’est aussi le comportement et l’intensité qu’on met sur le terrain. Parfois, on voit des joueurs faire des grands gestes. C’est plus du cinéma qu’autre chose. Dans le vestiaire, on se parle bien, on sait quand parler et ne pas parler. On a aussi un groupe jeune et il ne faut pas mettre trop de pression à certains joueurs. Ils peuvent plus ou moins bien la gérer. On se connaît et on sait ce qu’il faut faire.
Propos recueillis par Romain PECHON
Crédits photo : Maxime Le Pihif/Icon Sport