Girondins4Ever
·17 de novembro de 2024
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Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de deux anciens passés par le club des Girondins de Bordeaux : Lamine Sagna et Jean-Louis Jamboué. Lamine fête ses 55 ans tandis que Jean-Louis souffle 87 bougies. L’occasion de retracer leurs parcours au club, notamment grâce à Girondins Rétro. A noter que André Voisambert aurait aussi fêté son anniversaire.
Milieu de terrain arrivé de l’ASC Diaraf, club de Dakar, Lamine Sagna fut repéré par les recruteurs bordelais durant la CAN 1990. Il arriva sur la pointe des pieds aux Girondins de Bordeaux durant l’été 1990. Raymond Goethals, entraîneur durant le premier mois, ne le calcula pas une seconde. Ce fut Gérard Gili qui l’intégra quelques minutes dans l’équipe première lors d’un match de Coupe d’Europe contre Magdebourg, en novembre 1990.
Requalifié amateur après le recrutement de Gudjhonsen en octobre, les Girondins disposant des 2 étrangers hors CEE réglementaires (Kozma et l’Islandais), il ne réapparut qu’en toute fin de championnat, pour un déplacement à Lyon. Il joua l’intégralité de la rencontre. Ses 90 dernières minutes avec Bordeaux …
Avant de retourner au pays, il participa au Festival Espoirs de Toulon 1991. Malgré son échec en Europe, il poursuivit une modeste carrière d’international sénégalais, jouant les CAN 1992 et 1994 et les éliminatoires pour la Coupe du Monde 1998.
Un transfert à Grenoble avorté
A la fin de la saison 1990-1991 qui envoyait les Girondins en D2, Lamine Sagna fut proche de s’engager avec Grenoble. Dans son édition du 27 juin 1991, Sud-Ouest donnait même son départ pour l’Isère comme acquis.
Le joueur n’y mit finalement jamais les pieds et retourna dans son pays au ASC Diaraf. S’en était fini de sa carrière européenne.
Jean-Louis Jamboué fit partie de l’effectif professionnel des Girondins de Bordeaux durant trois saisons. Repéré, en décembre 1958, lors d’un 64ème de finale de Coupe de France, il jouait alors au sein de la formation paloise des Bleuets (CFA) qui poussa le grand club aquitain, alors en D2, en prolongations, avant de s’incliner 4 à 1. Il retourna dans le Béarn, au FC Pau, en juin 1962.
Milieu de terrain accrocheur, rude et infatigable, André Voisembert possédait également une bonne technique individuelle. Il lui était néanmoins souvent reprocher de ne pas tenter suffisamment sa chance et d’être parfois trop timide. Il lui arrivait parfois d’être jugé trop brouillon.
Faisant ses premiers pas de footballeur professionnel au Mans, André Voisembert rejoignit ensuite le Red Star. Avec le club audonien, il fit partie des meilleures formations de l’après-guerre. Mais la fusion avec le Stade Français et une opération de l’appendicite le mirent sur la touche. Il quitta la Capitale pour rejoindre Nancy. En Lorraine, il était souvent cité parmi les meilleurs à chaque match.
Ses prestations attirèrent les dirigeants bordelais qui le recrutèrent en 1949. Tout frais promus, les Girondins de Bordeaux devinrent champion de France en 1950. André Voisembert était un joueur d’appoint qui apporta sa pierre à l’édifice en inscrivant 3 buts.
Il fut transféré après une seule saison passée en Gironde, à l’AS Monaco.