AS Rome – LOSC : Evan Ndicka « connaît la Ligue 1 » et sait que « Lille est une très bonne équipe » | OneFootball

Formé à l’AJ Auxerre, club qu’il a quitté en 2018 pour l’Allemagne, Evan Ndicka n’a pas pour autant perdu de vue le football français. Il connaît les forces du LOSC, notamment sa vitesse sur les ailes.

Membre éminent de l’assise défensive de l’AS Rome, Evan Ndicka (26 ans) va être un sérieux obstacle pour les attaquants lillois, lui qui s’est dit « prêt » et « affûté » pour la rencontre qui oppose sa formation au LOSC ce jeudi (18h45) dans le cadre de la deuxième journée de phase de championnat de la Ligue Europa.

Formé à Auxerre, qu’il a quitté en 2018 pour l’Eintracht Francfort et l’Allemagne, le défenseur central reste un observateur assidu du football tricolore : « Je regarde la Ligue 1, le championnat français, donc je sais que le LOSC est une très bonne équipe qui se projette toujours vers l’avant, confiait-il ce mercredi, choisi pour représenter la Louve en conférence de presse. Je connais quelques joueurs qui jouent à Lille et je sais que c’est une bonne équipe, très rapide devant. Ils sont forts, il faudra l’être aussi. »

Des attaquants très rapides, Evan Ndicka ne pensait probablement pas d’Olivier Giroud (39 ans) en soulignant cette qualité. Il est néanmoins impatient de se frotter au meilleur de l’équipe de France : « Nous n’avons pas de plan spécial, assurait-il, au contraire de son technicien. Nous le connaissons, nous savons qu’il est toujours dangereux dans la surface de réparation. Nous allons livrer une belle bataille. »

Les médias transalpins présents sur place, pour conclure, se projetaient déjà loin dans la compétition : « Gagner l’Europa League ?, s’étonnait l’ancien Auxerrois. C’est trop tôt pour le dire. On doit attendre demain, avec un match difficile. On sait que l’on a déjà gagné à Nice, et si on gagne demain (jeudi, 18h45), on aura beaucoup plus possibilités d’atteindre directement les huitièmes de finale et éviter les barrages en février, jugeait-il, voyant la rencontre à venir comme un rendez-vous charnière dans la campagne européenne romaine. C’est ça l’objectif », concluait Evan Ndicka, affichant autant d’ambitions que celles exprimées par Gian Piero Gasperini, son coach à Rome. Le décor est posé.