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·03 de novembro de 2025

ASSE : Kilmer et Horneland, le serpent qui se mord la queue ?

Imagem do artigo:ASSE : Kilmer et Horneland, le serpent qui se mord la queue ?

Depuis la défaite contre Guingamp, l’ASSE d’Eirik Horneland traverse une période inquiétante. Jeu en panne, groupe sceptique et résultats en chute libre : le coach norvégien voit l'étau se refermer sur lui.

La spirale négative s’intensifie à Saint-Étienne. Depuis la première défaite de la saison à Geoffroy-Guichard contre Guingamp (2-3), les Verts ont glané seulement 6 points sur 18 possibles, soit une moyenne famélique d’un point par match. Un rythme indigne d’un prétendant à la remontée directe en Ligue 1.


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Plus préoccupant encore, l’ASSE semble avoir perdu son allant collectif et sa solidité mentale. Les joueurs paraissent usés, moins concernés, parfois même désabusés. Une situation qui interroge sur la capacité d’Eirik Horneland à redonner un cap clair à une équipe pourtant bâtie pour jouer les premiers rôles.

Le technicien norvégien, recruté par la nouvelle direction pour impulser un style de jeu moderne et ambitieux, voit aujourd’hui son projet mis à mal. Si ses principes offensifs avaient séduit en début de saison, ils sont désormais parfaitement décryptés par les adversaires.

Eirik Horneland : un style prévisible et remis en cause

Les signaux d’alerte se multiplient, y compris au sein du vestiaire. Après le nul face au Red Star, Florian Tardieu a livré un constat lucide : “Les équipes travaillent sur nous. Elles ont des vidéos, etc. C’est sûr que sur les renversements, vu ce que demande le coach, ça peut être notre faiblesse.”

Ces mots traduisent le malaise croissant d’un effectif qui doute. Le système d’Horneland, basé sur un pressing tout terrain et une possession haute, expose les Verts à des contres dévastateurs. Résultat : les adversaires ont trouvé la clé.

D’un point de vue tactique, les entraîneurs de Ligue 2 ont su contrer la philosophie nordique du coach stéphanois. Ses choix peinent à convaincre et son adaptation inquiète. Car si l’identité de jeu d’Horneland est louable, sa rigidité actuelle pourrait coûter cher à une équipe en quête d’efficacité immédiate.

Et quand les résultats ne suivent plus, les convictions deviennent des faiblesses. Le doute s’installe, l’unité se fissure.

Kilmer et Gazidis face à un dilemme majeur pour l'ASSE

La situation place Ivan Gazidis et le board de Kilmer Sports devant une équation délicate. Licencier Eirik Horneland serait un aveu d’échec, quelques mois à peine après son arrivée. D’autant que Gazidis avait publiquement vanté les mérites du Norvégien lors de sa nomination : “Eirik est un entraîneur de grand talent, reconnu et apprécié, qui nous apportera une culture de la performance et un style affirmé.”

Mais aujourd’hui, la réalité du terrain contredit le discours initial. Le projet est grippé, les supporters commencent à perdre patience (par exemple à Annecy), et la crainte d’un nouvel échec sportif grandit.

Changer d’entraîneur, c’est aussi risquer de plomber la crédibilité du projet Kilmer dès sa première année complète à la tête du club. Pourtant, la continuité pourrait coûter tout aussi cher si la dynamique ne s’inverse pas rapidement.

Le mercato hivernal pourrait être un tournant. Faut-il renforcer un effectif déjà dense ou tourner la page Horneland pour relancer la machine avant qu’il ne soit trop tard ? Les prochaines semaines seront décisives.

Un Peuple Vert en plein doute

Alors que l’été dernier avait ravivé l’espoir grâce à un recrutement ambitieux et un retour en Ligue 1 annoncé comme prioritaire, le rêve tourne au cauchemar. Les tribunes de Geoffroy-Guichard, d’abord enthousiastes, se tendent à nouveau.

La peur d’un nouvel échec, le manque de confiance dans le projet et la perte de repères sur le terrain nourrissent un malaise grandissant. Le divorce entre la nouvelle direction et les supporters, jusque-là très patients, pourrait se profiler.

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