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·07 de setembro de 2025

ASSE : "On ne peut pas traiter Stassin comme Gadegbeku"

Imagem do artigo:ASSE : "On ne peut pas traiter Stassin comme Gadegbeku"

Horneland assume pleinement son style de jeu avec l’ASSE et détaille ses principes : pressing haut, créativité offensive et exigence totale.

Depuis son arrivée sur le banc de l’AS Saint-Étienne, Eirik Horneland a souvent été interrogé sur ses choix tactiques et son approche du football. Dans un entretien accordé au Progrès, l’entraîneur stéphanois a tenu à rappeler sa philosophie : garder une ligne claire et cohérente malgré les défis rencontrés. « On est toujours challengé sur nos visions du football, par les adversaires comme par le staff », explique-t-il. « Mais à long terme, avoir une vision claire de ce que l’on veut faire est le meilleur moyen de parvenir à ses objectifs. »


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Pour Horneland, il n’est pas question de renier son style ou de changer de cap au gré des résultats. Ses premiers mois sur le banc stéphanois lui ont permis de poser des bases solides, entre rigueur défensive et volonté d’imposer un rythme élevé. Cette fidélité à ses principes constitue, selon lui, la clé pour amener les Verts à franchir un cap.

Horneland et son style de jeu : intensité et créativité à l'ASSE

Le Norvégien a une idée très précise de ce qu’il veut voir sur le terrain. « Je veux que nous soyons plaisants à regarder », affirme-t-il. Sa philosophie repose sur un football tourné vers l’avant, propre balle au pied, et animé par un pressing haut. Pas question de reculer et d’attendre l’adversaire pour placer des contres : Horneland veut que ses hommes dictent le tempo.

Dans les trente derniers mètres, il attend de ses joueurs qu’ils expriment pleinement leur créativité. « Stassin, Davitashvili, Boakye, Cardona montrent leur personnalité », cite-t-il en exemple. Cette liberté, il la couple avec une exigence forte à l’entraînement : « Je veux des mecs qui travaillent dur, qui comprennent combien c’est difficile de gagner et qui donnent tout pour se développer individuellement et collectivement. »

Pour lui, la réussite passe par une combinaison entre travail acharné et inspiration individuelle. « Quand vous êtes au top, vous voyez beaucoup de courses, de combinaisons. C’est ainsi que je conçois le football. »

« On s’adapte aux joueurs que l’on a »

Si Horneland affirme penser d’abord à son équipe avant d’observer les adversaires, il reconnaît que l’adaptation reste nécessaire. Mais pas question de bouleverser sa philosophie pour chaque match. « Saint-Étienne doit rester notre principal centre d’intérêt. Bien sûr, on s’adapte aux adversaires, c’est le football, mais avant tout on s’adapte aux joueurs que l’on a », insiste-t-il.

Ainsi, un Cardona n’évolue pas comme un Davitashvili ou un Boakye, et c’est à lui d’adapter ses demandes aux qualités de chacun. Le coach stéphanois revendique une approche flexible mais cohérente : « J’aime que l’équipe ait des idées de jeu et qu’elle s’y tienne. »

Son management repose aussi sur une exigence forte sans tomber dans le caricatural. « Le football n’est pas mathématique, mais il faut que les joueurs comprennent combien ils peuvent donner dans chaque situation. » Un message clair : tout donner, tout le temps, pour repousser ses limites.

Un management humain et inspiré

Horneland n’élude pas la question de son rapport aux joueurs. Il se définit comme un coach capable d’être dur, mais toujours dans l’intérêt de son groupe. « Je peux être leur meilleur ami et les protéger, mais si le travail n’est pas fait sur le terrain, je peux être dur en dehors. » Pour lui, tout est question d’équilibre : savoir relâcher la pression quand nécessaire, et s’adapter aux personnalités de chacun.

« On ne peut pas traiter Stassin comme Gadegbeku, ce sont des profils différents », explique-t-il. Le ciment de cette relation repose sur la confiance, condition indispensable pour transmettre ses émotions et sa passion.

Fidèle à sa personnalité, Horneland ne cache pas ses influences. Klopp, Guardiola, Simeone, Luis Enrique, ou encore Ferguson et Wenger, figurent parmi les références qu’il a observées et admirées. Leur capacité à allier longévité, exigence et adaptation inspire son propre parcours.

Une vision claire pour l’avenir de l’ASSE

Au-delà des résultats immédiats, Horneland veut bâtir une identité forte à l’ASSE. Son ambition : faire des Verts une équipe reconnaissable, capable d’imposer son jeu, d’assumer ses ambitions et de séduire son public.

La route est encore longue, mais ses principes sont désormais clairement affichés. Travail, pressing, créativité et flexibilité : le technicien norvégien a dessiné les contours de ce qu’il veut voir au Chaudron. Aux joueurs de transformer cette vision en résultats durables.

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