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·14 de janeiro de 2025

ASSE : Riolo bluffé par la métamorphose stéphanoise

Imagem do artigo:ASSE : Riolo bluffé par la métamorphose stéphanoise

L'ASSE s'est inclinée 2-1 face au PSG ce dimanche soir au parc des princes. Voici le debriefing de l'After Foot sur RMC à l'issue de la rencontre.

Daniel Riolo : « On parle de l'ASSE, un club qui était complètement à la ramasse. Mais depuis deux semaines, il est repris par un coach qui a littéralement transfiguré cette équipe. Regardez le premier quart d'heure : on a vu un Saint-Étienne d’un excellent niveau, avec plus de jeu dans la surface du PSG que l’inverse. Le problème, c’est que ce n’était même pas un quart d’heure complet, puisqu’à la 14ᵉ minute, en l’espace de dix minutes, le PSG a plié le match en menant 2-0. À ce moment-là, pour que le PSG se fasse rattraper, il aurait fallu un miracle. »


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Florent Gautreau : "Et en plus, si on considère qu’il n’y avait pas faute de Barcola, normalement ça aurait fait 3-0, et là, c’était plié. Au revoir tout le monde."

"Les 13 minutes de Saint-Étienne. Elles montrent à quel point cet entraîneur a su apporter quelque chose" (Daniel Riolo après PSG-ASSE)

Daniel Riolo : « Ah si, pour moi, il y a faute à 100%. Tu plaisantes ou quoi ? Il y a faute en bas, en haut, il y a faute partout. Mais ce qui est marquant, ce sont ces 13 minutes de Saint-Étienne. Elles montrent à quel point cet entraîneur a su apporter quelque chose. Est-ce qu’il s’agit simplement de redonner confiance aux joueurs, de leur dire d’oser, de jouer ? Peut-être. Mais l’activité des joueurs – qui, pourtant, restent assez limités techniquement, sauf pour quelques-uns – et la façon dont ils ont réussi à embêter le PSG sur plusieurs séquences de jeu, c’était vraiment encourageant pour Saint-Étienne.

Maintenant, de là à inquiéter le PSG ou à leur opposer une vraie résistance, on n’y est pas encore. Il faut dire aussi que le PSG avait aligné une sorte d’équipe B, hybride. Je n’ai pas bien compris leur milieu de terrain. Peut-être que c’est lié à leur match contre une équipe de National 2 cette semaine ? Il a peut-être voulu faire tourner, donner du temps de jeu ou tester des associations. »

Florent Gautreau : « Ce qui est intéressant pour l'ASSE, c'est à la fois le premier quart d'heure, mais pas seulement, effectivement. Et c'est aussi mental. C'est-à-dire qu'on a beaucoup dit depuis le début de la saison que ce qui était important, ce sont aussi les intentions que les coachs arrivent à transmettre à leurs joueurs et là clairement dans les intentions, il leur a dit n'ayez pas peur, on y va PSG ou pas. C'est un match "bonus" dans le sens où ce n'est pas là que tu penses prendre un point ou trois points Et les joueurs l'ont fait.

"Les équipes qui vont montrer comme ça des intentions et qui prennent de la confiance ont plus de chances de s'en sortir que celles qui ne font rien" (Florent Gautreau)

Et la dernière fois, ils étaient menés, ils sont revenus pareil. Il a réussi à leur inculquer le fait que quel que soit le score, le résultat, ils ont continué. Là, même à 2-0, effectivement, ils ont eu la tête sous l'eau. Mais derrière, ils ont continué, ils ont essayé de jouer haut, ils ont essayé de faire quelque chose. C'est évident que vu le scénario du bas de tableau avec un Montpellier qui décroche disons, il reste une place quoi (pour la descente en L2 direct). En plus, Saint-Etienne comme Auxerre, par exemple, pour d'autres raisons, les équipes qui vont montrer comme ça des intentions et qui prennent de la confiance ont plus de chances de s'en sortir que celles qui ne font rien. »

Daniel Riolo : « Un mot qui est intéressant quand même sur Horneland qu'on découvre là et effectivement nous propose des choses très intéressantes, et ça va me relier à Kushanov, le lensois qui va aller à City, c'est que là, on est totalement en présence d'un des éléments essentiels du nouveau football, ce sont les banques de données. Horneland, on est bien d'accord que le grand public ne le connaît pas, même nous qui ne sommes pas des spécialistes et pas grand public, le fait qu'il ait entraîné Bran en Norvège, à part si on va fouiller, on ne comprend pas trop. On ne sait pas d'où il vient.

Oui, OK, il fait bien jouer son équipe. Oui, il avait fait une bonne saison avec cette équipe-là. Mais en gros, c'est un mec qui, dans les banques de données, ressort avec des chiffres. Il ressort comme entraîneur qui fait jouer son équipe, entraîneur qui fait ceci, qui fait cela. Et c'est comme ça qu'il se retrouve à Saint-Etienne, d'où il peut, derrière, monter en gamme, trouver un autre club. »

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