🎙 Batlles : "En Ligue 2, l'ASSE ne doit pas trop s'égarer" | OneFootball

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·10 de dezembro de 2025

🎙 Batlles : "En Ligue 2, l'ASSE ne doit pas trop s'égarer"

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Pendant près d'une heure, Laurent Batlles s'est confié à notre micro quelques jours avant le match entre deux de ses anciens clubs : l'ASSE et le SC Bastia. Il revient sur son passage chez les Verts, sur les critiques dont fait l'objet Eirik Horneland mais aussi sur les profonds changements qu'a connu le club stéphanois ces dernières années.

Bonjour Laurent, comment vas-tu et quelle est ton actualité ?Ça va très bien. Aujourd’hui, j’attends de voir ce qu’il va se passer dans le milieu du football au niveau des entraineurs. Je travaille aussi avec Canal+ sur des émissions, des commentaires de matchs notamment sur l’Europa League avec les multiplex. Ça me permet d’avoir une certaine forme de visibilité. Je profite aussi des moments en famille. Ça me permet de gérer différemment ma vie par rapport au moment où je suis entraineur.Le foot fait toujours autant partie de ton quotidien ?Obligatoirement. J’ai pas mal de relations encore dans le foot, je n’ai pas l’intention de trop m’en éloigner pour rester aux faits de ce qu’il se passe encore dans ce milieu-là. J’ai toujours la passion de ce sport donc c’est toujours intéressant de rester en contact avec tout le monde.Tu vis toujours dans la région ?Oui, toujours, depuis 2010. C’est presque là où je suis resté le plus longtemps dans toute ma vie.Tu as donc pu vivre au plus près la belle fête du foot ligérien entre l’ASSE et Ecotay-Moingt en Coupe de France…Oui totalement ! En plus Ecotay-Moingt, quand je jouais en foot-loisir avec Veauche, j’avais fait quelques matchs là-bas sur leur petit terrain. Ce sont des choses très plaisantes à voir mais je ne suis pas surpris non plus de cet engouement autour du foot dans la région et par la fête qu’il y a pu y avoir par rapport à la passion qui anime cette région autour du football.


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"J’ai presque tout connu à l'ASSE"

Par rapport à l’ASSE, ton regard a-t-il changé depuis ton départ ?Je suis toujours les performances stéphanoises. Tu sais, quand tu as vécu deux ans en tant que joueur, entre six et sept ans au Centre de Formation en tant qu’éducateur, en passant par les pros, le recrutement du club et le coaching de l’équipe fanion… J’ai presque tout connu dans ce club. La finalité a été d’entrainer cette équipe au niveau professionnel. Tu ne peux qu’avoir un regard sur ce qu’il s’est passé et sur ce qu’il se passe aujourd’hui encore. Maintenant, le club a totalement changé. J’aurais bien aimé avoir les moyens qu’a le club aujourd’hui, notamment les joueurs que l’on peut attirer de façon beaucoup plus facile.Quel regard portes-tu sur ce nouveau projet de l’ASSE mené par Kilmer ?J’ai un axe de comparaison par rapport à ce que j’ai vécu à Troyes. Le club avait été racheté par City Group. Il y avait cette volonté de recruter des jeunes joueurs, de faire un recrutement en pensant qu’on pourra faire du trading joueur. J’ai l’impression que l’année dernière en Ligue 1, c’est un peu ce qu’il s’est passé. Peut-être un petit peu moins cette année même s’ils ont recruté des jeunes joueurs. La Ligue 2 est un niveau en dessous de ce qu’est la Ligue 1, c’est pour ça qu’aujourd’hui des joueurs peuvent performer un peu plus. C’est un fonctionnement particulier parce que je pense qu’il faut appréhender chaque championnat, appréhender un club. Ce n’est pas facile de tout comprendre directement. On voit que Troyes il leur a fallu des hauts et des bas, voire des très bas parce qu’ils étaient au bord du National avant aujourd’hui d’être premier. Ça se construit et aujourd’hui il faut leur laisser le temps de construire leur projet.

"Aujourd'hui, à l'ASSE, on voit que personne n'est au-dessus de l'institution"

Tu parlais de trading, les dirigeants de l’ASSE s’en défendent. D’un regard extérieur comment tu perçois cela avec par exemple la fermeté concernant Stassin cet été ?Je pense que c’est exactement ce qu’il fallait faire. Il est vrai que cela tranche par rapport à ce qu’on a pu vivre auparavant à Saint-Étienne. Quand un joueur sortait, il était de suite vendu. Ils avaient les moyens de le garder, peu importe l’offre et ça c’est plaisant. Pour le club, pour le groupe, on voit que personne n’est au-dessus de l’institution et qu’il n’y a pas que l’aspect financier qui rentre en compte. C’est quelque chose qu’ils ont identifié et ils s’y tiennent. Après, il y a des hauts et des bas, comme par exemple la saison de Stassin qui n’est peut-être pas aujourd’hui à la hauteur de ce qu’il avait prouvé en Ligue 1. C’est toujours difficile de descendre de niveau, de faire une saison identique à une autre. Il faut laisser le temps au temps. Ils ont su garder les joueurs qu’ils voulaient conserver. Les personnes qui sont arrivées seront là dans la durée.On évoquait l’ESTAC, es-tu surpris par les performances auboises et comment juges-tu l’évolution du projet du club troyen ?Je ne suis pas vraiment surpris, à partir du moment où ils ont changé de présidence, qu’ils ont aussi pris Antoine Sibierski qui connait bien le football français, la Ligue 1 comme la Ligue 2. Ils ont aussi pris Stéphane Dumont qui connait totalement la Ligue 2 pour se relancer. Ils n’ont pas fait n’importe quoi au niveau de leur recrutement. Ils ont été assez judicieux dans ce qu’ils ont mis en place et ont aussi certains moyens que d’autres n’ont pas, notamment au niveau de l’achat de jeunes joueurs. Il y a une certaine stabilité aussi par rapport à l’année dernière. Quand on a des jeunes joueurs avec un niveau assez haut, ça vous permet de gagner des matchs. La connaissance que les gens de ce club ont de la Ligue 2 leur permet de mieux l’appréhender alors que c’est un championnat difficile car homogène.En parlant de tes anciens clubs, ce week-end marque l’affrontement entre deux d'entre-eux : l’ASSE et le SC Bastia. Ce dernier est en grande difficulté, quel regard portes-tu sur cela ?J’ai vécu un an fantastique à Bastia. J’ai toujours des amis là-bas. Je suis ça avec beaucoup d’attention. Je suis énormément déçu de ce qu’il se passe. Il y a des saisons qui démarrent mal, où des choses se passent qui ne devraient pas se passer. On l’a vu encore sur le dernier match avec ce jet de fumigène. Des sanctions vont être prises, j’espère que cela n’ira pas jusqu’au retrait de point parce que ça risque d’être très compliqué alors que ça l’est déjà pour se maintenir. C’est difficile. C’est une saison où il y a beaucoup de blessures, un premier match qui ne se joue pas car Ajaccio est rétrogradé. Bastia commence en n’étant pas sur le même pied d’égalité en ayant la pression de jouer ce match plus tard contre Boulogne. Ensuite, cela arrive de nouveau avec le match contre Laval. Tout s’enchaîne chez eux malheureusement avec les planètes qui ne sont pas alignées. J’ai l’impression que tout est vent contraire cette saison pour eux.Si l’ASSE est deuxième, tous les feux ne sont pas au vert, comment juges-tu le début de saison stéphanois ?Aujourd’hui ils sont seconds. (...) Je pense qu’être à cette place à la mi-saison ou presque, c’est déjà important. Il ne faut pas se leurrer, ce n’est pas si facile ce championnat. Je dirais qu’ils ont peut-être cinq ou six points de retard sur leur tableau de marche. C’est un peu comme à Bordeaux, c’est un club emblématique, on attend toujours plus. On voudrait toujours plus. Il ne faut pas non plus oublier que lors de ma dernière saison ici, avec Olivier Dall’Oglio sur la seconde partie de saison, l’ASSE est montée par les barrages et pour autant, tout le monde était content. Il ne faut pas non plus réduire l’équipe au budget en disant qu’il faut absolument qu’ils éclatent tout le monde. Quand on voit aujourd’hui le PSG en Ligue 1, ils n’arrivent pas à être au-dessus de la mêlée parce qu’il y a des choses aujourd’hui qu’ils n’attendaient pas. À l’ASSE, c’est pareil avec peut-être Stassin qui n’est pas à la hauteur de ce qu’on attendait, Chico Lamba qui s’est blessé, ce qui a impacté le club, tout comme les absences de Bernauer. Ils ont des hauts et des bas, des matchs un peu moins bons, c’est le lot d’une saison. 

Après, il ne faut pas trop s’égarer. En Ligue 2, il ne faut pas trop s’égarer parce que quand tu veux vraiment monter, ça va vite. Jouer les barrages, c’est assez pénible aussi. Je trouve qu’ils sont tout de même à peu près dans les temps même si comme le disait Eirik Horneland, ils leur manquent quatre ou cinq points.

"Ce que je vois, c’est qu’il y a peut-être un manque de régularité notamment offensivement"

Toi qui est un amateur de beau jeu, comment juges-tu le jeu stéphanois et quels en sont les points forts et les faiblesses ?Sur la deuxième partie de ma première saison ici, après l’arrivée de Nkounkou notamment, on avait énormément de possession. On avait perdu que deux matchs sur la deuxième partie de saison et on marquait énormément de buts en en prenant aussi beaucoup, c’était plus ou moins assumé, parce qu’il fallait aller chercher les choses. Pour moi, aller chercher l’adversaire en mettant beaucoup de pression, c’est important. Après, il faut finaliser les actions, il faut essayer d’être assez régulier. Ce que je vois, c’est qu’il y a peut-être un manque de régularité notamment offensivement. On parle beaucoup de la défense parce qu’il y a des buts encaissés mais pour moi la possession est parfois un peu stérile. Quand on a la possession il faut essayer que cela se finalise par quelque chose parce que sinon tu es toujours à la merci de ce qu’il s’est passé à Dunkerque.Tu avais aussi connu des problèmes défensifs lors de ton passage à l’ASSE, comment les résoudre ?C’est compliqué. Parfois tu le sens venir. Ça m’étais arrivé par exemple lors du match contre Grenoble lors de ma dernière saison ici, tu rates un pénalty, je ne sais combien d’occasions, un but refusé, et tu sens qu’à un certain moment il va se passer quelque chose contre toi. Il faut beaucoup travailler sur les sécurités parce que quand tu as la possession du ballon, comme ils l’ont aujourd’hui, en position haute, il faut sécuriser pour éviter de prendre un but sur une fin de match, en transition. Il faut arriver à mettre en place ces sécurités. Après si on prend le but de Dunkerque, je pense que c’est surtout un manque de communication entre Nadé et Jaber qui doivent peut-être dégager sans se poser de question et au bout tu as un mec qui est seul qui ne doit pas l’être. Tu peux le travailler 100 fois à l’entrainement, en match c’est différent avec une emprise psychologique. Pour autant, il faut le travailler et mettre en situation les joueurs. J’avais essayé de le faire à Saint-Étienne en travaillant notamment à récupérer le ballon plus vite avec du contre-pressing, des fautes, des choses que tu ne peux pas vraiment laisser passer.

"C’est mon avis mais si Horneland changeait souvent sa manière de fonctionner, on le lui reprocherait"

Tu as aussi été dans la position d’Eirik Horneland qui subit de plus en plus de critiques, les comprends-tu ?J’étais dans un système très particulier, un 3-4-3 assumé mais je n’avais pas les joueurs pour pouvoir le faire. On faisait le recrutement avec les moyens qu’on avait. Les critiques, oui et non. Je ne les lis pas trop parce que le gros problème aujourd’hui c’est la culture de l’instant. Quand on gagne un match c’est très bien et ça peut vite changer selon les résultats. À Saint-Étienne, il faut être costaud parce que quoiqu’il en soit, qu’il change sa manière de jouer, qu’il ne la change pas, il pourra être critiqué. S’il change et qu’il n’y a pas de résultat, on lui demandera pourquoi il a changé et inversement. Tout le monde a son mot à dire. Il y a des plus en plus d’émissions ou tout le monde vient dire ce qu’il veut, et j’en fais partie puisque j’interviens parfois sur Canal+. 

Je crois qu’aujourd’hui la finalité, c’est ce qu’il va se passer en fin de saison. Soit tu montes, soit tu ne montes pas, et le bilan sera fait à ce moment-là. On peut faire un bilan match après match, mais des choses se passent au quotidien pour un entraineur. Par exemple, à Dunkerque, Horneland doit faire face à la blessure d’un latéral gauche, il n’en a pas sur le banc, il met Ben Old. Est-ce que c’est bien ou pas ? On peut toujours tout décrier mais aujourd’hui ce que je vois c’est qu’ils sont seconds. J’ai parlé avec beaucoup d’entraineurs, on peut ne pas avoir de résultats dans un club et en avoir de très probants dans un autre. On voit qu’aujourd’hui Xabi Alonso est décrié en étant deuxième avec un des meilleurs groupes au monde. C’est toujours pareil. 

C’est mon avis mais si Horneland changeait souvent sa manière de fonctionner, on lui reprocherait. S’il ne change pas, on lui dit l’inverse. On ne sait pas ce qu’il s’est passé dans la semaine. Il y a une façon de travailler, il a donné des repères à ses joueurs qu’ils ont aujourd’hui. Dans notre milieu, la critique il faut l’accepter et faire au mieux. Il ne faut pas croire que quand un entraineur aligne une équipe sur le terrain, il la met pour perdre des matchs. Chacun à sa façon de voir le foot. J’ai par exemple entendu après le match : « Pourquoi Duffus n’a pas joué plus ? » Mais peut-être que Duffus revenait de blessure et qu’il n’avait pas 90 minutes dans les jambes.Ces avis constants de tout le monde peuvent-ils polluer la vie d’un groupe ou d’un entraineur selon toi ?Personnellement, je me suis toujours attaché à faire ce que j’avais envie de faire et je n’ai jamais changé ma manière de fonctionner par rapport aux critiques. En espérant que ça marche bien-entendu. Après, par rapport à ce qu’il peut se dire sur les réseaux sociaux par exemple, je pense que ça peut polluer certains joueurs. Je ne m’attache pas à ça. (…) Dans un club on a parfois des impondérables qui ne sont pas compris par tous. Même moi parfois en regardant les matchs je me dis : « mais pourquoi un tel ne joue pas ? » Mais on ne sait pas ce qu’il s’est passé dans la semaine, peut-être qu’il est arrivé en retard, peut-être qu’il avait une petite blessure. Il y a beaucoup de choses à prendre en compte. Après il y a aussi ce qu’il se passe au niveau terrain, l’évaluation de certaines choses. Chacun a sa façon de penser et il faut le respecter. Parfois des supporters ont des visions très intéressantes qui peuvent nous pousser à évoluer aussi. Il faut se nourrir de tout et même peut-être d’autres sports. Franck Haise par exemple a été un des meilleurs entraineurs en France ces dernières années et aujourd’hui il ne gagne plus un match. Pour autant, il a les mêmes méthodes. Il y a des moments plus faciles que d’autres.C’est dur de garder de la fraîcheur en tant qu’entraineur dans ce milieu ?La fraîcheur, c’est la passion. Il y a pire dans la vie qu'être entraineur de football. Je ne parlerais pas de fraîcheur mais plutôt de lucidité dans tes propos et la communication que tu mets. Je l’avais appris avec Christophe Galtier. Il y a un travail de com’ qui est très important chez l’entraineur parce que tu peux aussi être moins frais par moment mais ta qualité d’élocution te permet d’évacuer pas mal de choses. La conférence de presse peut permettre de faire passer quelques messages tout en restant succinct dans les réponses.

"Quand les nouveaux dirigeants sont arrivés à l'ASSE, j’étais ravi d’entendre ces discours-là"

Es-tu content de voir à Saint-Étienne une direction qui arrive et qui dit vouloir mettre en place une philosophie de jeu à la stéphanoise ?Totalement ! Quand les dirigeants sont arrivés, j’étais ravi d’entendre ces discours-là. J’aurais vraiment aimé entendre ça de mon côté quand j’ai signé. Avoir la possibilité d’avoir une équipe comme tu veux jouer, l’assumer, avoir les joueurs que tu veux, les assumer et suivre une façon de jouer. La chose dont je me suis rendu compte en revanche, c’est que la façon dont tu joues en Ligue 2 et celle en Ligue 1, c’est totalement différent. Aujourd’hui, faire un pressing haut en Ligue 1, c’est impossible pour certains clubs par rapport à la qualité intrinsèque des joueurs. Ou alors il faut l’assumer différemment, en mettant des joueurs de plus grande qualité mais ça demande de l’argent et un recrutement différent. Mais c’est sûr que c’est bien d’entendre ce genre de discours.Le mercato d’hiver arrive, selon toi, à quel(s) poste(s) l’ASSE doit-elle se renforcer ?C’est difficile à dire pour moi (sourire). Ce n’est pas à moi de donner des leçons à qui que ce soit.Sans parler de leçon, par rapport à ton regard d’entraineur…Je renforcerais peut-être le milieu de terrain parce qu’il est vrai qu’Aïmen (Moueffek) est assez fragile, que Flo’ (Tardieu) et Jaber jouent presque tous les matchs. Je pense que ça manque un peu de valeur athlétique. Ce qu’ils avaient avec Ekwah, ils ne l’ont peut-être plus. Il leur faudrait aussi peut-être quelqu’un capable de faire plus de différences au milieu de terrain parce qu’aujourd’hui, le seul qui marque des buts au milieu quasiment, c’est Flo’, sur coups de pied arrêtés essentiellement. Par exemple, aujourd’hui, ce que fait Bardeli à Dunkerque, c’est exactement ce qu’il manque, quelqu’un qui sait finir les actions au milieu. Devant, tout le monde marque et tout le monde est décisif mais au milieu il n’y en a vraiment qu’un, c’est Flo’ sur coups de pieds arrêtés. Aujourd’hui, si tu veux monter, tes milieux doivent être plus décisifs qu’ils ne le sont aujourd’hui.Comment vois-tu la seconde partie de saison en Ligue 2 et qui sont les favoris pour la montée ?Pour moi ce sont toujours les mêmes. Je pense que Reims, Saint-Étienne et Troyes resteront devant. Je pense que ce sont des clubs qui arriveront à se renforcer. On voit que ces équipes ont progressé. C’est également le cas de Montpellier qui vient néanmoins de perdre contre Pau mais en dominant tout le match. Je pense que ça va se jouer entre cinq ou six équipes avec une équipe ou deux qui seront des surprises. Cela va dépendre de ce mercato et de la capacité ou non de se renforcer pour certains clubs. À l’image de ce qu’a fait Reims lundi soir contre Laval, on voit qu’il y a des équipes qui sont au-dessus de la moyenne.As-tu un petit mot pour les Girondins de Bordeaux que tu as brièvement évoqué un peu plus tôt ?Oui, je les suis énormément. Je suis très heureux qu’ils soient premiers de National 2, qu’ils soient qualifiés en Coupe de France même si je pense que ce ne sera pas facile de jouer au Puy. Je ne pense pas que ce soit l’essentiel pour eux la Coupe de France. Je pense que l’essentiel, c’est qu’ils remontent en Ligue 3 (National 1). Après, il faut que ça enchaîne. Il faut espérer qu’ils puissent être dans la continuité, qu’ils ne connaissent pas trop de blessures. J’espère surtout pour ce club, qui est un très grand et beau club, que ça se passera un peu comme Strasbourg il y a quelques années : partir de bas en remontant assez vite.

"J’ai envie de repartir sur de bonnes bases"

Pour terminer, tu te prépares pour entraîner de nouveau ?Oui je regarde, j’attends qu’il se passe des choses en ne souhaitant bien entendu rien aux entraineurs qui sont aujourd’hui en place, mais ça fait partie du milieu comme ça m’est arrivé à moi. Je n’ai pas fini mon travail parce qu’à Clermont ça ne s’est pas terminé comme je l’attendais parce que je pense que ça a été un peu bâclé. J’ai envie de repartir sur de bonnes bases.

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