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·25 de outubro de 2024
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·25 de outubro de 2024
Souvent envoyé en conférence de presse à la veille des grands rendez-vous de la saison, la présence de Benjamin André devant les micros ce vendredi n’avait rien d’anodine. Le capitaine du LOSC livre les clés de cette confrontation ô combien importante et symbolique pour le peuple nordiste.
« Je pense qu’on va se servir du match de Toulouse, qui était après le Real. Ça arrivait rapidement derrière, il fallait vite switcher. Là, c’est encore plus rapide. Mais l’avantage, c’est que c’est un des plus gros matches de la saison, tout le monde sera focus. On sait l’importance qu’a ce match au niveau sportif, mais aussi au niveau des supporters et de l’histoire. Je connais mon équipe, on va vite monter en pression pour le match de demain.
Quand on gagne, ça amène une certaine confiance et une certaine atmosphère. Dans le vestiaire, ça rigole, c’est détendu mais en même temps concentré. On a envie de venir, de travailler, d’autant quand on gagne des grands matches comme cela. On sait que ce sera un tout autre match et une tout autre atmosphère, et que ce sera aussi très compliqué là-bas. Il faut garder cette énergie positive et se focaliser sur le championnat et ce grand match.
(Soupir) Je ne pense pas, c’est tellement loin. Prenez Lyon la saison dernière, regardez d’où ils partaient et où ils ont fini. C’est un match très important. Comptablement, trois points de plus font certainement une différence. Mentalement ? Pour ce que le derby représente, je suis d’accord. Mais sur la vérité d’un championnat, on en est très loin.
Il le faut parce que Lens est une équipe qui court beaucoup plus que l’Atlético. On l’a ressenti sur le terrain, surtout en première mi-temps où on n’a pas forcément bien géré notre match au niveau de la possession du ballon. On aurait pu avoir des temps plus calmes pour récupérer, et on ne les a pas eus. On a beaucoup couru aussi à cause de ça. Dans un match face à un adversaire de ce calibre, il faut avoir des temps un peu plus faibles où on maîtrise un peu plus. Ça devra être le cas demain soir (samedi).
Faire ce qu’on sait faire depuis maintenant deux ans. On aime quand on vient nous presser. Mais il faut bien ressortir, intelligemment et sans prendre des risques inconsidérés. Bien aspirer, avoir le bon mouvement. Il faudra peut-être parfois batailler et casser le pressing, mais il faut jouer notre jeu. On se concentre surtout par rapport à ce que nous on sait faire. C’est d’abord notre jeu qui compte plus que celui de l’adversaire. À Monaco, on a moins fait ce qu’on sait faire aussi, il y avait moins de mouvements et de connexions. Quand il y a une énorme pression, c’est beaucoup plus difficile. Mais on sait le faire, et on le montrera demain. »
Propos recueillis par Enzo PAILOT, à Camphin-en-Pévèle
Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport