Olympique-et-Lyonnais
·03 de novembro de 2025
Brest - OL (0-0) : Roy peste contre Maciel et Tolisso

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·03 de novembro de 2025

Comme quelques jours plus tôt, le partage des points avait une saveur différente qu’on se place du côté de Brest ou de celui de l’OL. Le scénario n’avait rien à voir avec celui du Paris FC, mais il y avait forcément des regrets dans les rangs bretons. En supériorité numérique pendant plus de 80 minutes, les coéquipiers de Romain Del Castillo n’ont pas réussi à appuyer pour faire mal, malgré trois grosses opportunités sur cette période.
En manque de confiance avec plus d’un mois sans victoire, les "Ti-Zefs" n’ont pas réussi à prendre l’ascendant sur l’OL, qui a pourtant reculé en deuxième. Mais, un peu de malice a permis de faire gagner quelques secondes précieuses. Une attitude qu’a déplorée Eric Roy après la rencontre. "J’espère que Tolisso va bien par contre parce qu’il a dû rester au moins dix minutes par terre pendant tout le match. J’espère sincèrement qu’il va bien car il doit rejouer dans quatre jours et dans sept jours. Ce n’est pas faute d’avoir essayé d’expulser un de nos joueurs, a-t-il fulminé. Comme vous le dites, c’est l’expérience. Les grosses équipes ont aussi cette facette-là de ralentir le jeu, comme vous l’avez joliment dit. C’est sûr qu’il nous manquerait un peu de vice pour pouvoir faire aussi bien. Après, c’est normal."
Le capitaine rhodanien n’était pas le seul à être dans le viseur de l’entraîneur brestois. Si Clinton Mata ou Dominik Greif ont semblé simuler quelques arrivées de crampes, c’est avant tout l’attitude sur le banc de touche qui a déplu à l’ancien joueur lyonnais. À commencer par celle de Jorge Maciel, l’entraîneur adjoint de Paulo Fonseca. "J’ai déjà expérimenté ça quand il était entraîneur adjoint à Lille où il envoyait des ballons sur le terrain pour ralentir le jeu quand on partait en contre-attaque ou qu’on essayait de revenir au score".
Ce n’est pas la première fois que le Portugais et le staff lyonnais sont pointés du doigt. Après la défaite à Rennes à la mi-septembre, Habib Beye, critiqué par le banc rhodanien pour son exubérance sur les buts de son équipe, avait fustigé cette attitude.









































