Bruno Genesio « espère » que Thomas Sajous « jouera d’ici quelques années en Ligue 1 » avec le LOSC | OneFootball

Le LOSC est un club habitué à voir ses cages être défendues par de grands gardiens, dont certains issus de son centre de formation. Bruno Genesio espère, en ce sens, que Thomas Sajous marchera dans les pas de Lucas Chevalier.

La préparation estivale a été l’occasion pour certains éléments de se démarquer au sein du vestiaire lillois. C’est le cas de Thomas Sajous (17 ans), passé quatrième gardien et titulaire dans les cages de l’équipe Pro 2 au LOSC. Ce dernier, apparu à 2 reprises en National 3, profite de la blessure de Marc-Aurèle Caillard, touché au coude, pour s’éterniser et s’aguerrir avec le groupe professionnel. Son cas a récemment été commenté par Bruno Genesio, entraîneur de l’équipe professionnelle, en conférence de presse.

« Thomas (Sajous) s’est intégré naturellement au groupe, débutait-il vendredi 12 septembre, à deux jours de la réception du Toulouse FC. J’ai envie de dire qu’on a un groupe qui est assez facile d’accès, parce qu’il y a beaucoup de bons joueurs, mais aussi beaucoup de bonnes personnes. Donc ça a été assez simple pour lui de s’intégrer, d’autant plus que c’est un garçon travailleur, curieux, humble, avec beaucoup de qualités pour son jeune âge, soulignait le technicien lillois. Évidemment, il a encore plein de choses à améliorer au niveau technique, au niveau athlétique aussi, mais c’est normal, puisqu’il est très jeune. »

Né le 15 mai 2008, Thomas Sajous débarquait à Lille en provenance du centre de formation des Girondins de Bordeaux, désormais fermé, à l’été 2024. Il est, comme l’atteste le discours tenu par Bruno Genesio, très apprécié au Domaine de Luchin : « C’est assez difficile et assez rare d’avoir des gardiens formés au club qui jouent ensuite en Ligue 1. On a eu Lucas (Chevalier), j’espère que ce sera la même chose avec Thomas (Sajous) d’ici quelques années, parce qu’il a un potentiel, assurait l’entraîneur du LOSC, en croisant les doigts. Maintenant, il faut qu’il continue à travailler comme il le fait », sans quoi rien ne sera possible.