Carlo Ancelotti est revenu aux bases face à l’Atlético de Madrid | OneFootball

Il en était question depuis quelques semaines, et cela s’est confirmé contre l’Atlético : le 4-4-2 de Carlo Ancelotti est de retour. Entre les blessures à répétition des milieux de terrain du Real Madrid et l’arrivée de Kylian Mbappé, le technicien italien avait décidé d’aligner trois attaquants depuis le début de la saison, afin de profiter au maximum de la présence du Français, de Rodrygo et de Vinicius Jr.

Cependant, touché aux ischio-jambiers contre le Deportivo Alavés, l’attaquant français n’était pas disponible pour ce match. Maintenant que le milieu madrilène est presque au complet, la donne a changé. L’entraîneur a pu aligner de nouveau sa doublette brésilienne offensive, comme la saison dernière. Avec Jude Bellingham en soutien, le 4-4-2 en losange, qui devient un 4-4-2 à plat en phase défensive, a offert une image bien connue de la Maison Blanche.

Ancelotti et les difficultés dans le jeu

Malgré le retour au système de la saison dernière, les Merengues ont eu du mal à se montrer vraiment dangereux. En enregistrant 12 tirs dont 4 cadrés, comme leurs adversaires, ils n’ont pas réussi à se créer de réelles occasions franches. En première période, Federico Valverde s’est montré dangereux avec ses frappes de loin, mais aucune opportunité nette n’a été trouvée. Finalement, la délivrance est venue d’un coup franc joué en deux temps, qui a trouvé Éder Militão esseulé au second poteau. Il a eu le temps de contrôler et d’armer une demi-volée, qui a été détournée dans les filets de Jan Oblak.

Après l’ouverture du score, l’Atlético a repris l’initiative, se lançant à l’assaut du but de Thibaut Courtois avec un jeu rapide qui a mis à mal Antonio Rüdiger et Militão. Leurs transitions, ou demi-transitions, ont été facilitées par une ligne défensive du Real très haute. Ángel Correa, Samuel Lino et Rodrigo Riquelme, tous trois entrés en cours de jeu, ont tour à tour pris de vitesse la défense merengue, créant des occasions franches jusqu’à l’égalisation sur un appel oblique de Correa.

En fin de rencontre, le manque d’options de Carlo Ancelotti s’est fait sentir. Malgré la présence de Jacobo Ramón et Jesús Vallejo sur le banc, il manquait désespérément de solutions de qualité en défense centrale. Aucun des deux ne présente une fiabilité à la hauteur d’un derbi, et Ancelotti n’a donc pas pu offrir de fraîcheur physique à sa défense. D’autant plus que Dani Carvajal et Aurélien Tchouameni, deux joueurs qui ont déjà évolué en tant que défenseurs centraux, étaient parmi les titulaires. Cette problématique devra être traitée lors du mercato hivernal, à moins que le retour de David Alaba, absent depuis décembre 2023, n’apporte une solution bienvenue à l’Italien.

L’égalisation en fin de match est une bien mauvaise nouvelle pour le Real Madrid. Au-delà de la frustration de ne pas infliger une défaite à un rival chez lui, c’est surtout d’un point de vue comptable que cela pèse. En cas de victoire, la Maison Blanche aurait eu l’occasion de revenir à 1 point du FC Barcelone, à la suite du faux-pas des Catalans contre l’Atlético Osasuna (défaite 2-4).

François.