CDM des clubs - Pour réaliser leur rêve, des joueurs d'Auckland City ont dû poser des congés ! | OneFootball

Auckland City fait partie des petits poucets de la compétition, coup de projecteur sur le club et sur ce que les joueurs ont dû faire pour participer à la Coupe du Monde des Clubs.

Parmi les cadors européens attendus aux États-Unis pour cette nouvelle Coupe du Monde des Clubs, on retrouve le Real Madrid, Manchester City, PSG… Mais un invité surprise attire l'attention : Auckland City. Dans un tournoi à plusieurs milliards et peuplé de stars mondiales, le petit club amateur néo-zélandais surprend par sa présence.

Treize fois champion d’Océanie, Auckland City connaît bien la Coupe du Monde des Clubs, une compétition que l'équipe australienne dispute régulièrement depuis 2006. Le club néo-zélandais avait même réussi l’exploit de terminer troisième en 2014, à une époque où le tournoi ne comptait que sept équipes.

Un rêve éveillé

Les Navy Blues débuteront leur aventure ce dimanche à Cincinnati, face au Bayern Munich. Ils enchaîneront ensuite contre le Benfica Lisbonne et les Argentins de Boca Juniors. Un tirage presque irréel pour l’attaquant Angus Kilkolly, 29 ans, qui ne cache pas son impatience dans un entretien avec l'AFP : "On ne pouvait pas rêver mieux. [...] Pouvoir vivre des matches contre ces clubs, c'est un rêve pour nous. Etre sur le même terrain qu'eux, c'est quand même un peu fou".

Les joueurs ont dû poser des congés

Les joueurs d'Auckland ne sont pas seulement footballeurs, ils sont étudiants, enseignants, représentants de commerce ou bien encore agents immobiliers. Raison pour laquelle une grande majorité a dû poser des congés, parfois sans solde, pour pouvoir faire le voyage jusqu'aux États-Unis. Angus Kilkolly s'est également entretenu avec l'AFP à propos de ces fameux congés. Il travaille en tant que directeur des ventes dans une entreprise d'outils électriques, "Je n'ai pas quatre semaines de congés payés annuels, il y a donc du congé sans solde mais c'est une occasion unique. Participer à cette Coupe du monde, c'est la possibilité de jouer sur une scène mondiale et d'avoir l'impression d'être un footballeur professionnel, sans en être un", a t-il déclaré.