Chelsea prévient Palmeiras : ici, seuls les vainqueurs survivent | OneFootball

À l’approche de leur quart de finale face à Palmeiras en Coupe du monde des clubs à Philadelphie, Chelsea affiche un état d’esprit très affirmé : selon Football.London et Chelsea News, la mentalité du vestiaire reste intransigeante sur sa culture de la gagne, à l’image du message fort délivré par Levi Colwill. Formé au club depuis l’enfance, le défenseur rappelle que chaque nouveau venu reçoit le même avertissement : « Chelsea, c’est pour les vainqueurs uniquement. Ceux qui arrivent ici connaissent l’histoire et l’exigence du club. »

Colwill insiste : « On a une équipe forte et tout le monde est sur la même longueur d’onde pour gagner. » Cette volonté de perpétuer une tradition de résultats se ressent dans le discours des cadres comme Reece James, Enzo Fernandez ou Moises Caicedo, cités par l’Anglais parmi les relais de cet état d’esprit auprès des jeunes et des recrues. Le défenseur ajoute que les supporteurs jouent un rôle moteur dans l’exigence au quotidien : « Les fans, c’est le principal. On ressent leur énergie, on sait qu’ils veulent la victoire. Ils ne nous laisseront jamais oublier ce que ce club a représenté. »

La qualification arrachée contre Benfica, lors d’un match interrompu plus de deux heures à cause d’un orage, a soulevé l’enthousiasme mais aussi la lucidité dans le vestiaire. Kiernan Dewsbury Hall, interviewé par le site officiel du club, témoigne d’un groupe « motivé », désireux d’aller « match après match » jusqu’au bout d’un tournoi où « chaque rencontre est vitale ». Rien n’est laissé au hasard, surtout contre un adversaire sud-américain réputé coriace : « Personne ne prend Palmeiras à la légère, on sait qu’en Coupe du monde des clubs, ces équipes sont toujours très fortes. On sera prêts », prévient le milieu anglais.

Malgré une saison où tout n’a pas été parfait, Chelsea s’affiche confiant mais sans complaisance. Colwill fait preuve d’auto-exigence en soulignant ses axes de progrès : « Je sais qu’il y a encore beaucoup d’aspects où je ne suis pas au niveau. Défendre en un contre un a parfois été difficile cette saison, mais je sens une amélioration. Parfois, j’ai manqué de concentration dans mes transmissions… Un moment d’inattention peut coûter cher en Premier League, mais aussi contre les meilleures équipes du monde. »

L’approche du choc contre Palmeiras ne donne donc lieu ni à triomphalisme, ni à suffisance. Pour les Blues, cette Coupe du monde des clubs représente une nouvelle occasion de marteler leur credo : seul le résultat compte, l’objectif restant d’accrocher un trophée supplémentaire pour répondre aux attentes de l’environnement et conforter l’identité gagnante du club.

Photo by Buda Mendes/Getty Images