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·22 de dezembro de 2025
Coupe de France : Les statistiques d'une élimination frustrante.

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·22 de dezembro de 2025

Une élimination en 32e de finale de la Coupe de France pour clôturer l’année 2025. En déplacement à l’Allianz Riviera, vide, les Verts n’ont pas su concrétiser leur domination globale et s’inclinent (2-1). Retour sur une élimination en statistiques.
Comme la saison dernière, les Verts ne verront pas plus loin que les 32es de finale de la Coupe de France. Le tirage au sort avait offert à Saint-Étienne une affiche de Ligue 1. Face à un OGC Nice qui traversait alors une crise sans précédent, avec neuf défaites consécutives. Les Aiglons peuvent aujourd’hui conclure l’année sur une victoire et une qualification en 16es de finale. Loin du 8-0 subi la saison dernière, les Verts repartent malgré tout de Nice avec une défaite plus que frustrante.
64 % de possession de balle pour les Verts, avec le double d’occasions (17) par rapport à Nice (9), mais un tableau d’affichage défavorable. Le réalisme, en Ligue 1 comme en Ligue 2, c’est ce qui fait terriblement défaut aux Verts depuis plusieurs semaines. Nice affiche 7 frappes cadrées sur 9 tentées, tandis que Saint-Étienne ne cadre que 5 tirs sur 17 frappes. Insuffisant, des statistiques symbole d'un problème de réalisme dans les deux surfaces.
L’entame de match est à mettre au crédit des Stéphanois. Sur des situations de jeu issues du schéma d’Horneland, les Verts mettent rapidement la pression dans le camp niçois. Mais une succession de mauvais choix et un excès d’altruisme (ndlr : action où Davitashvili décale trop longuement Stassin au lieu de frapper) font manquer le coche aux Stéphanois.
Le scénario est bien connu. Il se répète. Une erreur individuelle enclenche une cascade d’erreurs collectives et offre à Nice l’ouverture du score, totalement contre le cours du jeu, sur sa toute première frappe du match. 1-0 après 11 minutes de jeu. Peu galvanisé par cet avantage, Nice évolue plutôt bas et subit le jeu imposé par les Stéphanois.
64 % de possession, 717 passes tentées dont 91 % réussies. Saint-Étienne construit, mais ses attaques placées restent vaines. Paradoxalement, l’égalisation intervient sur une erreur de transmission niçoise qui provoque un penalty. L’homme en forme côté stéphanois, Zuriko Davitashvili, ne se fait pas prier et transforme son penalty avec sang froid. Il concrétise ainsi les 1,67 xG générés à la mi-temps.
En seconde période, Nice refuse encore davantage le jeu. Seulement 31 % de possession, avec 119 passes réussies contre 312 pour Saint-Étienne. Mais côté stéphanois, le jeu devient stérile et prévisible. Les Verts frappent à sept reprises, pour un seul tir cadré.
Et comme souvent dans ce scénario, ils subissent les rares sorties adverses. Nice touche 12 ballons dans la surface en seconde période, pour cinq frappes, toutes cadrées, et le but libérateur de Morgan Sanson (72e).
Dans le dernier quart d’heure, Saint-Étienne finit mieux. En partie grâce à un Mahmoud Jaber particulièrement inspiré et impactant au pressing. Le milieu de terrain international israélien gagne 18 duels et permet souvent aux Verts d’imposer un contre-pressing intéressant. Symbole de ce manque de réalisme, Nadir El Jamali, auteur d’une entrée remarquée, reçoit le ballon du match sur une belle action collective, mais manque totalement son face-à-face (89e).
Les Verts s’inclinent et sont éliminés de manière frustrante, tant l’adversaire du jour semblait prenable. Possession supérieure, xG supérieurs, statistiques supérieurs. Mais à ce niveau, dominer n’est pas gagner. Et Saint-Étienne devra rapidement améliorer son pragmatisme dans les deux surfaces.









































