Trivela
·19 de novembro de 2025
Coupe du Monde 2026 : le sublime hommage d’Andrew Robertson à Diogo Jota après la qualification de l’Écosse

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·19 de novembro de 2025

L’Écosse a validé mardi son billet pour la Coupe du monde 2026 après une victoire mémorable face au Danemark (4-2). Un moment rare et historique pour une nation absente du Mondial depuis 1998. Mais pour Andrew Robertson, capitaine de la sélection et figure incontournable de Liverpool, cette soirée restera avant tout marquée par une émotion profonde, teintée de tristesse autant que de fierté.
Dans son entretien avec la BBC, Robertson a confié avoir passé la journée à penser à Diogo Jota, son ancien coéquipier chez les Reds, disparu tragiquement l’été dernier dans un accident de voiture à seulement 28 ans. Les deux hommes, très proches durant leurs années communes à Liverpool, partageaient un rêve : disputer ensemble une Coupe du monde.
« Je crois que je l’ai bien caché, mais aujourd’hui j’étais complètement bouleversé », a expliqué Robertson, la voix chargée de sincérité. « À mon âge, c’est ma dernière chance de jouer une Coupe du monde. Je n’arrêtais pas de penser à mon ami Diogo Jota. On a tellement parlé du Mondial ensemble. Il n’a pas pu jouer celui au Qatar à cause d’une blessure, moi non plus je n’y étais pas. »
Le capitaine écossais raconte avoir ressenti un mélange de pression, de nostalgie et d’émotion, un tourbillon intérieur difficile à contenir à quelques heures du coup d’envoi.
Au moment de célébrer la qualification, un autre sentiment s’est imposé : celui d’un hommage silencieux. « Je sais qu’il est quelque part à me regarder avec un sourire aujourd’hui », a ajouté Robertson. « J’ai eu un moment de faiblesse dans ma chambre tout à l’heure. Mais je suis tellement heureux que tout se termine comme ça. »
Les confidences du joueur rappellent à quel point sa relation avec Jota dépassait largement les terrains. Leur complicité, construite autour du football mais surtout autour de leur quotidien commun, avait été mise en lumière par Robertson lui-même après le drame.
Dans un long message publié à l’époque sur Instagram, il décrivait un ami « authentique », « simple », « toujours souriant » et profondément attaché aux siens. Il évoquait leurs blagues, leurs passions partagées, jusqu’au surnom taquin qu’il lui donnait : « Diogo MacJota ». Il se souvenait de moments précieux comme leur présence à Cheltenham ou encore le mariage de Jota, quelques jours avant le drame.
Aujourd’hui, cette qualification revêt un sens particulier pour Robertson. Non seulement parce qu’elle marque l’un des plus grands moments de sa carrière avec l’Écosse, mais aussi parce qu’elle constitue une forme de clin d’œil, presque une promesse tenue pour celui qui n’est plus là. Il en est certain : « Il est quelque part à sourire. »
Dans l’euphorie d’un pays entier, dans la fierté d’un vestiaire qui rêve déjà de briller sur la scène mondiale, Andrew Robertson a choisi de laisser une place à la mémoire de Diogo Jota. Un hommage simple, touchant et qui rappelle que, derrière les exploits, se cachent des histoires humaines qui dépassent le football.
Crédit photo : Ian MacNicol/Getty Images









































