Coupe du monde 2026 : l'incroyable sortie du sélectionneur de la Côte d'Ivoire après le tirage au sort | OneFootball

Après le tirage au sort de la Coupe du Monde 2026 vendredi soir, les sélectionneurs nationaux ont tous joué le jeu des réactions face à ce qui les attend en juin prochain. Si certains ont joué la prudence et d’humilité comme Carlo Ancelotti avec le Brésil ou Scaloni avec les champions du monde argentins, d’autres comme Emerse Faé dévoilent sans filtre leurs grandes ambitions tout en respectant ses adversaires à venir.

Le tirage au sort de la Coupe du monde 2026 a livré son verdict, et la Côte d’Ivoire sait à quoi s’attendre. Placés dans le groupe E avec l’Allemagne, l’Équateur et Curaçao, les Éléphants peuvent nourrir de réels espoirs, un sentiment confirmé par leur sélectionneur Emerse Faé. Pour le technicien ivoirien, aucune raison d’afficher de la frilosité : «Je pense que c’est un bon groupe», explique-t-il, convaincu que son équipe dispose d’une opportunité rare de franchir pour la première fois le premier tour d’un Mondial. «Sur les trois dernières éditions, nous n’avions pas réussi à passer les phases de poules. Cette fois, avec ce groupe, l’opportunité est là. À condition d’être sérieux et concentrés, nous avons nos chances», insiste-t-il.

Faé analyse ses adversaires au cas par cas

À propos de l’Équateur, Faé souligne que la nation sud-américaine est actuellement en pleine progression après des éliminatoires très positifs avec à la clé, une magnifique deuxième place malgré un handicap de trois points en moins pour falsification de documents pour un joueur : «Nous connaissons un peu l’Équateur, équipe sud-américaine en progression qui se qualifie régulièrement et qui avait posé des problèmes au Sénégal lors du dernier Mondial. Elle compte dans son effectif des joueurs de haut niveau, notamment le milieu de Chelsea et le défenseur d’Arsenal, ancien coéquipier d’Odilon Kossonou.» Concernant Curaçao, qualifié pour la première fois de son histoire, le sélectionneur reste néanmoins vigilant. «C’est le petit poucet du groupe. Ils joueront leur chance à fond et pourraient se révéler des troubles-fêtes.» Même prudence face à l’Allemagne, favorite naturelle : «C’est une équipe championne du monde récemment, qui visera le sommet.»

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Grâce au format il y a de la place pour l’ambition

Si Faé se montre prudent, son ambition reste intacte : «C’est un devoir pour nous de sortir de cette poule. Le groupe est à notre portée, mais il faudra rester concentrés, surtout face aux équipes supposées plus faibles.» L’objectif est clair pour les Ivoiriens : «D’abord passer la phase de poules pour la première fois de l’histoire du football ivoirien. Ensuite, nous inspirer du parcours du Maroc en 2022 pour aller le plus loin possible.» Il insiste enfin sur l’importance du contexte continental, avec neuf nations africaines présentes en 2026 : «Nous faisons partie des meilleures nations africaines. Nous devons redorer les couleurs de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique, qui aspire à son premier titre mondial.» Les Éléphants entreront dans la compétition le 14 juin 2026 contre l’Équateur, un premier test décisif dans un groupe plus dangereux qu’il n’en a l’air.

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