Le Journal du Real
·19 de julho de 2025
Dani Ceballos, l’indécis éternel du Real Madrid

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·19 de julho de 2025
Il y a des feuilletons qui deviennent des classiques de l’été. Dani Ceballos en est un. Chaque mercato, le même scénario se répète : un joueur au talent certain, à la technique raffinée, mais incapable de se faire une vraie place dans un Real Madrid trop dense pour lui. Et cette année encore, le rideau s’ouvre sur le « caso Ceballos ».
Un été en demi-teinte pour l’ancien du Betis. Une tournée américaine où il n’a joué que 73 petites minutes, sans jamais débuter. Un signal très clair envoyé par Xabi Alonso, qui lui a même préféré Modric… pourtant en partance. Dans la hiérarchie, Ceballos semble hors du plan : Camavinga, Güler, Valverde, Bellingham, Tchouaméni… tous passent devant. Rester à Madrid, c’est accepter une saison de frustration. Une de plus.
CHARLOTTE, NORTH CAROLINA – JUNE 22: Jude Bellingham #5 of Real Madrid C. F. is substituted by Dani Ceballos #19 of Real Madrid C. F. during the FIFA Club World Cup 2025 group H match between Real Madrid CF and CF Pachuca at Bank of America Stadium on June 22, 2025 in Charlotte, North Carolina. (Photo by Richard Pelham/Getty Images)
Il ne s’en cache pas : « Le Betis est ma maison », a-t-il lâché cette semaine à Séville, où il profite de quelques jours de repos. Le club andalou, où il a grandi, reste son point d’ancrage sentimental. Mais les blessures de 2023 ne sont pas oubliées. À l’époque, un retour semblait acté… avant que Dani ne choisisse de prolonger au Real jusqu’en 2027. Une volte-face qui a laissé des traces.
Surtout, l’opération s’annonce complexe : le Real aimerait récolter 20 millions d’euros, le Betis en proposerait deux à quatre fois moins. Et puis il y a ce salaire : 4 millions nets, soit près de 9 millions bruts. Une montagne pour le budget sévillan. À moins que Ceballos ne consente à faire un effort financier, un retour semble hors de portée.
Dans les bureaux du Betis, certains rêveraient d’un prêt avec prise en charge partielle du salaire par le Real. Mais ce scénario, bien qu’envisagé, ne plaît à personne. Ni à Florentino Pérez, qui préférerait vendre. Ni à Xabi Alonso, qui veut faire place nette dans son effectif. Et encore moins à Ceballos, qui cherche de la stabilité à un an d’un événement majeur : la Coupe du Monde 2026.
Car tout tourne autour de cela : retrouver du temps de jeu pour tenter de se glisser dans la liste de l’Espagne pour le prochain Mondial. Ceballos y croit dur comme fer, malgré une absence prolongée en sélection. À 28 ans, il pense encore pouvoir convaincre. Mais il sait aussi que rester sur le banc du Real tuerait ce rêve dans l’œuf.
Le Real Madrid n’entend pas forcer son départ. Mais si Ceballos veut partir, il devra le dire, le demander, l’assumer. D’ici là, la situation reste en suspens. Comme toujours. Dani veut tout : jouer, gagner, être aimé… mais il devra bientôt trancher. Le temps des hésitations touche à sa fin.
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