De la crise à l’euphorie : comment le Real a redressé la barre en une semaine | OneFootball

Les joueurs du Real Madrid ont commencé à se disperser à travers le monde pour rejoindre leurs sélections nationales, mais ils quittent Valdebebas avec le moral gonflé à bloc.

Le derby (défaite 5-2) a laissé quelques traces, mais il n’aura au final pas provoqué de crise majeure. En l’espace d’une semaine, les Madrilènes ont bien redressé la barre : ils sont redevenus leaders de la Liga et, côté Ligue des champions, partagent la première place provisoire avec le Bayern, tous deux bénéficiant d’un +7 à la différence de buts après deux victoires en autant de rencontres.

Une place de leader retrouvée

La débâcle du Barça face à Séville (4-1), précédée du succès 3-1 contre Villarreal au Bernabéu, a redonné le sourire et la première place de la Liga à Xabi Alonso et ses hommes. À cela s’ajoute un début de saison européenne sans turbulences, loin des difficultés rencontrées la saison dernière. Après quelques jours mouvementés, c’est donc l’optimisme qui règne à Madrid.

Après la trêve, le Real va disputer trois matchs déterminants : Getafe le 19 octobre, la Juventus le 22 et le Clasico le 26 pour clôturer le mois. Même si le derby a été un moment difficile, Xabi Alonso continue de bâtir son projet. "Nous avons discuté après ce match", a confié Tchouaméni, avouant que l’autocritique s’était faite en interne. Les frictions avec Vinicius ou l’affaire Valverde semblent désormais derrière eux.

De nets progrès dans le jeu

D’autant que sportivement, le Real a fait de gros progrès. Avec 335 ballons récupérés cette saison, les Merengues devancent le Barça (314) et l’Atlético (317) dans ce domaine. Le pourcentage de passes réussies est là aussi le meilleur de première division, avec 90,2%, grâce notamment à des joueurs comme Ceballos, auteur de 96% de passes réussies, et Arda Güler, à 90,8%.

Vinicius, lui, renaît. Sa prestation face à Villarreal allège la pression sur Mbappé, auteur jusqu’ici de plus de la moitié des buts madrilènes (53,8 %), et contribue à effrayer les défenses adverses. Bellingham, de son côté, doit encore s’intégrer au plans de son coach, une mission que Xabi s’est fixée pour cette phase d’octobre.