Donnarumma : un homme simple, un grand coeur et un gros caractère | OneFootball

Dans un reportage beIN Sport, Gianluigi Donnarumma, gardien de 25 ans du Paris Saint-Germain est mis à l’honneur. Avec son grand cœur et son gros caractère, il s’exprime sur ses débuts, son attachement à ses origines. Il évoque aussi les critiques, qui peuvent le toucher. Il assure aussi que son rêve est de remporter la Ligue des champions. Voici notre retranscription complète :



Donnarumma « Je suis très gentil à l’extérieur. Mais sur le terrain je suis très énervé »

Par rapport au Vésuve

Oui, c’est mon pays. Ça a une place très spéciale pour moi. Après l’école, avec mes amis, tous les après-midi, on allait jouer et toujours, on voulait être le gardien. Un jour, je suis rentré à la maison avec une grosse blessure au genou, beaucoup de sang, mon père, il m’a donné un coup (rire).

Un caractère en or

Je suis très gentil à l’extérieur. Mais sur le terrain je suis très énervé, je suis un lion point, c’est très important pour aider l’équipe, pour avoir confiance, pour donner confiance à mon équipe.

Donnarumma « On donne toujours tout pour notre équipe »

Sur sa cicatrice

On donne toujours tout pour notre équipe. Que ce soit le visage, le genou pour moi, c’est important que le ballon ne passe pas la ligne.

Je connais toutes les personnes de mon quartier. Quand je descends, on va dire bonjour à tout le monde. Quand je vais là-bas, quand je vais dans mon pays, mon comportement, c’est la même chose qu’avant. Je joue à la Playstation avec mes amis, je vais boire quelque chose au bar, ce sont des choses normales. La chose importante pour être un champion pour moi, c’est la normalité.

Sur son premier président qui l’a lancé

C’est mon Président, pour moi, c’est une personne très spéciale qui m’a lancé. Quand je regarde ça, c’est un moment émouvant. Je ne pourrai pas oublier ça et pour moi garder les moments que j’ai passés là-bas c’est très émouvant.

Quand on jouait contre d’autres équipes, personne ne croyait que j’étais de 1999. Ça, c’est incroyable parce que j’ai toujours été très grand. Personne ne comprenait ça. Quand les autres tiraient des penaltys contre moi, c’est plus difficile qu’avec un autre gardien.

Donnarumma « Il a été toujours derrière moi, elle m’a donné beaucoup de force »

Son premier entraîneur

C’est mon premier entraîneur, le premier qui a cru en moi. Je rentre à la maison à 20 h du soir avec lui. Le plus grand regret que j’ai dans ma tête, c’est qu’il ne m’a pas vu jouer en série A. Je suis sûr qu’il est fier de moi.

Mauro Bianchessi (responsable du recrutement et de la formation au Milan AC de 2006 à 2017)

Oui, c’est le premier du Milan qui est venu avec le maillot. Quand tu es un enfant et que quelqu’un de professionnel vient à la maison avec le maillot et le numéro 1 je pense que c’est la chose la plus importante. Je suis allé là-bas et il a été toujours derrière moi, elle m’a donné beaucoup de force. J’ai un rapport important avec lui.

Donnarumma « Il y a toutes les choses sur les réseaux sociaux. Ce n’est pas facile, parce que quelquefois cela te touche »

Antonio entraîneur des gardiens (il évoque les critiques sur Donnarumma)

Un grand caractère. Quand les gens parlent de moi, que je fais quelque chose, personne ne connaît vraiment le métier de gardien. C’est aussi ce que j’ai dit après Liverpool. C’est la vérité. Je pense que pour être un grand champion, il faut avoir du caractère.

Ce n’est pas toujours facile, il y a toutes les choses sur les réseaux sociaux. Ce n’est pas facile, parce que quelquefois cela te touche. Mais la chose importante, c’est travailler, travailler, travailler pour être encore plus fort.

Qu’est-ce qui se passe entre le match aller à Liverpool où tout le monde t’en veux et le match retour où tu es le grand héros ?

Ah le jour après le jour après le match aller, la vérité, c’est que je sais déjà qu’il y avait match retour. On a fait un grand match et là-bas, on va gagner. Dans la tête, tout le monde, pas moi, est en très grande confiance. Je pense qu’au niveau de la mentalité, on a fait la différence au match retour.

Antonio qui lui dit « pour moi, tu es toujours le numéro »

Merci, j’ai le numéro sur le dos ? (Rire) Avant, j’avais le 99, maintenant numéro 1. Tous mes anciens entraîneurs confiance en moi, ils m’ont donné beaucoup de confiance et ça, c’est important. Mon père, ma mère, mon frère, ma sœur aussi. Ma femme, mon fils aussi. Tout le monde, toute ma famille me donne beaucoup de force. Surtout un moment difficile surtout dans les moments difficiles et ça, c’est important.

Donnarumma « Il me manque une chose, gagner la Champions League »

Marco, qui fait le reportage et ami de Donnarumma

Oui, j’ai un rapport très spécial avec lui. C’est un très très grand ami. Il m’a aidé beaucoup à Paris, parce que quand on vient ici pour moi, c’est la première fois en France. Lui, il m’a beaucoup aidé. Il a beaucoup aidé ma famille. Merci à toi, c’est un grand ami pour moi, bisous.

Gagner la Champions League

J’espère, il me manque une chose, gagner la Champions League. J’espère, et je donne tout pour le club pour gagner la Ligue des champions.