Duel à distance avec Lucas Chevalier pour LOSC – PSG ? Pas comme ça que Berke Özer voit les choses | OneFootball

Après un déplacement à Rome, le LOSC accueille le Paris Saint-Germain ce dimanche. Ce choc sera également synonyme de duel à distance entre Lucas Chevalier et Berke Özer, son successeur chez les Dogues.

« Ce n’est pas ce match à Rome qui peut nous inquiéter, mais c’est plutôt l’enchaînement des matchs entre jeudi et dimanche avec Paris », confiait Bruno Genesio mercredi, à son arrivée dans la capitale italienne, lorsqu’il était invité à commenter les changements qu’il sera sans doute nécessaire de réaliser au sein de ses différentes compositions d’équipe. Ce qui est certain, c’est qu’il ne devrait pas modifier l’identité de son dernier rempart, lui qui a tant brillé à Rome en stoppant trois penalties de façon consécutive.

Duel de gardiens

Héros de la victoire qui a été acquise par le LOSC (0-1) en Italie ce jeudi, lors de la deuxième journée de phase de championnat de la Ligue Europa, Berke Özer va rapidement devoir renouer avec le calme et la sérénité que réclame la préparation d’une rencontre. Ce dernier, sauf blessure, devrait défendre les cages lilloises dimanche et donc se dresser pour la toute première fois face au Paris Saint-Germain. Mais plus qu’avec le club de la capitale, c’est un duel à distance avec Lucas Chevalier, son prédécesseur chez les Dogues, qu’il s’apprête à livrer.

Interrogé à ce sujet en zone mixte ce jeudi, Berke Özer ne se projette pas sur ce rendez-vous de la même manière que les médias : « Ce n’est pas un duel entre nous et ce match ne compte pas plus pour moi parce qu’il est présent, affirmait-il instinctivement au Stadio Olimpico. Il a réalisé de très grandes choses avec le LOSC et je le respecte, comme tout le monde le respecte beaucoup au club. Il a fait du très bon travail ici. Nous ne sommes pas les mêmes personnes. Nous ne sommes pas les gardiens. C’est une évidence, tenait-il à rappeler. Je lui souhaite beaucoup de succès. C’est désormais à moi de faire le travail ici. »

Intervenu quelques instants plus tard, Bruno Genesio était plus nuancé. Il sait que son portier actuel porte un fardeau, celui de devoir succéder à un nom : « Lorsque vous passez derrière un des meilleurs gardiens français, ce n’est pas simple à assumer, avouait-il avec empathie. C’est d’autant plus le cas pour un jeune gardien méconnu. Je sais que c’est difficile pour lui à assumer, en plus du changement de pays, du changement de langue, des entraînements… », citait ainsi le technicien lillois. La préparation de ce rendez-vous, la réception du Paris Saint-Germain dimanche (20h45), s’annonce ainsi peut-être un peu particulière pour Berke Özer.