Tribune Nantaise
·24 de dezembro de 2025
Éloigné des terrains pour cause de blessure, Louis Leroux se confie sur sa situation et celle du FC Nantes

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·24 de dezembro de 2025

Éloigné des terrains ces dernières semaines, Louis Leroux traverse une période délicate de sa jeune carrière. Le milieu de terrain du FC Nantes a profité de sa blessure pour vivre une convalescence constructive, marquée notamment par un passage à Clairefontaine, qu’il évoque au travers d’une interview pour le site du FC Nantes.
« Je vais très bien », assure d’emblée le Nantais. Après avoir commencé sa rééducation au club, il a ressenti le besoin de changer de cadre. « Je suis parti à Clairefontaine pour changer d’air et découvrir une autre façon de travailler », explique-t-il. Une expérience particulière, dans un environnement qu’il décrit avec le sourire : « Tu vis dans une petite chambre, ambiance colonie, au milieu d’arbitres, de jeunes entraîneurs et de plein d’équipes en stage ». Logé dans le bâtiment des Espoirs, Leroux a surtout été marqué par l’émulation collective : « Voir tout ce monde travailler chacun pour ses objectifs, c’est hyper stimulant et ça te donne envie de te dépasser ».
Cette pause forcée a aussi été l’occasion d’un véritable travail introspectif. « Être sur le terrain est une chance », confie-t-il. « J’ai pris du recul et réalisé à quel point ça me manquait ». En tribunes, le milieu nantais a découvert une autre vision du football : « Tu vois des choses depuis les tribunes que tu ne vois pas forcément depuis le terrain ».
Loin de la compétition, Louis Leroux n’a jamais décroché du collectif. « Regarder l’équipe aller au combat sans pouvoir l’aider, c’est le plus compliqué », avoue-t-il. « C’est frustrant d’être impuissant », mais le joueur a tenté d’apporter autrement : « J’essaie d’être présent au quotidien, de parler avec les gars et de donner mon point de vue extérieur ».
Sur le plan sportif, le jeune issu de la Jonelière se veut optimiste. « Parfois, ça se joue à rien », analyse-t-il en évoquant les résultats récents. « On travaille bien, mais un petit détail peut nous faire basculer du mauvais côté ». Malgré cela, l’état d’esprit reste intact : « On bosse dur pour changer les choses ».
« À force, cela va payer »
S’il reconnaît une part d’inquiétude, Louis Leroux assume avec maturité : « On sait qu’on peut faire mieux ». Pour lui, la clé reste la persévérance : « Il ne faut jamais lâcher, croire en nos qualités. À force, cela va payer ».
Un retour à la compétition est espéré après la trêve, avec en ligne de mire le déplacement à Marseille, et l’envie intacte de retrouver le terrain.









































