Le Journal du Real
·06 de janeiro de 2025
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·06 de janeiro de 2025
Affronter le Real Madrid, c’est un moment inoubliable pour n’importe quel club, mais Popi garde les pieds sur terre. « Nous avons préparé ce match de manière pragmatique, comme si c’était un match contre l’Estepone (club de Segunda RFEF, NDLR) », confie-t-il. « On a eu plus de jours pour travailler, ce qui nous a permis de mieux analyser le Real Madrid, chercher où on pourrait leur faire mal. On veut surtout offrir un match compétitif, où l’on pourra montrer notre jeu. »
Le Real Madrid, avec toute sa puissance et son histoire, reste un défi immense, mais Popi refuse de se laisser intimider. « C’est un défi exceptionnel, mais notre objectif est de rester concentrés sur notre compétition. Ce match, c’est un cadeau pour nous. Nous allons tout donner pour que ce soit un beau moment. »
Hasard du calendrier, le timing de ce match tombe de manière particulière pour Popi, puisque le lendemain, c’est son anniversaire, tandis que le jour du match, c’est l’Épiphanie, jour de fête en Espagne. Un signe du destin, selon l’entraîneur : « Jouer ce match le jour des Rois Mages, c’est déjà un cadeau en soi. Si nous arrivons à obtenir un bon résultat, ce serait tout simplement magique. » Une occasion unique pour l’homme de 47 ans de marquer un peu plus l’histoire du club.
Mais avant d’être entraîneur, Popi est avant tout policier local à Los Alcázares. « Je travaille principalement l’après-midi et la nuit, ce qui me permet de m’entraîner le matin. C’est un rythme intense, mais j’ai choisi cette vie. Je dors peu, mais ce que je fais, je le fais avec passion », explique-t-il. Même s’il est reconnu dans la ville pour ses deux métiers, Popi garde la tête froide. « Les gens me reconnaissent de plus en plus, mais je m’y fais. Je suis fier de ce que je fais, et mes collègues comprennent parfaitement mes engagements. »
En tant qu’entraîneur, Popi sait que la victoire contre une équipe comme le Real Madrid nécessiterait un exploit monumental. « Pour les éliminer, il nous faudrait réaliser le match de notre vie et espérer qu’ils soient un peu moins concentrés que d’habitude. Mais dans le football, tout est possible », affirme-t-il. Et même si les chances de passer sont minces, Popi garde espoir. « Il suffit d’un petit détail, d’un moment de jeu décisif. Nous devons être prêts. »
Interrogé sur les critiques que Carlo Ancelotti reçoit parfois, l’entraîneur de la Minera ne cache pas son respect pour le technicien italien. « Ancelotti est un des meilleurs entraîneurs du monde. Si on le critique, alors qu’est-ce qu’il ne faut pas dire sur ceux qui sont au début de leur carrière ? Mais c’est la loi du football : quand ça va bien, c’est grâce aux joueurs, et quand ça va mal, ce sont les entraîneurs qui trinquent. » Popi reste de son côté imperturbable face aux critiques. « Moi, je reste calme. Ni les victoires ni les défaites ne me font perdre mon sang-froid. »
À quelques heures de ce grand rendez-vous, Popi garde la tête haute mais n’oublie pas l’objectif principal : « Pour nous, ce match est un bonus. L’objectif reste d’assurer notre maintien en Segunda RFEF. Mais cette Coupe, c’est déjà un rêve qui se réalise. »
Et si la Deportiva Minera venait à créer l’exploit, Popi serait l’un des premiers à saluer l’histoire qu’ils auront écrite, mais toujours avec la même philosophie : celle de ne jamais abandonner et de croire en chaque opportunité. Pour ce match contre le Real Madrid, il y a un peu de magie dans l’air. Mais Popi sait que, quelle que soit l’issue, cette rencontre restera gravée dans les mémoires.