Ex-Girondins : Marouane Chamakh raconte son transfert à Arsenal et la rupture avec Jean-Louis Triaud | OneFootball

Invité de l’émission Kampo, Marouane Chamakh est revenu sur un moment clé de sa carrière : son départ des Girondins de Bordeaux pour Arsenal. L’ancien attaquant bordelais évoque les fortes tensions avec Jean-Louis Triaud, alors président du club, après une première tentative de transfert avortée. Un an plus tard, Chamakh signe finalement chez les Gunners dans la plus grande discrétion, une situation difficile à vivre pour le joueur marocain.

Chamakh-Arsenal : un transfert qui a brisé sa relation avec Jean-Louis Triaud

Marouane Chamakh sur Kampo : "L’année du titre (2009), on devait s’arranger pour un transfert à Arsenal, mais ça ne s’est pas fait. J’ai été un dommage collatéral dans cette histoire. Tous les voyants étaient au vert pour que je signe à Arsenal. J’étais dans leur short-list, puis je suis devenu la priorité d’Arsène Wenger, mais ça n’a pas plu à Jean-Louis Triaud.

Quand je vais le voir et que je lui annonce que c’est pour Arsenal, il sort une batte de baseball, il en avait toujours une, et me dit : “Oublie, ça ne va pas se passer comme avec Wiltord, Arsenal c’est non”, en tapant avec la batte sur sa main.

J’ai appris plus tard que le passage de Sylvain Wiltord à Arsenal s’était très mal passé, et que Triaud ne l’avait jamais digéré. J’ai donc été un dommage collatéral et je n’ai pas pu partir cet été-là. J’arrivais à un an de la fin de mon contrat et, par la suite, j’ai finalement réussi à aller à Arsenal."

Son départ pour Arsenal, un secret tenu pendant des mois

"Ensuite, tout s’est fait naturellement, c’était un choix de cœur. Il me restait une année de contrat, et on n’a pas réussi à décrocher un second titre avec les Girondins de Bordeaux. Malgré tout, j’ai essayé de donner le maximum pour ce club qui m’avait tant donné.

J’ai joué le jeu, pris tous les risques, sans jamais me cacher. J’ai signé un peu prématurément, vers janvier-février. J’étais en fin de contrat en juin, donc j’avais le droit de signer. Personne n’était au courant. J’ai rencontré Wenger à Paris, passé la visite médicale, trouvé un accord. Il y avait une confidentialité à respecter, pour ne pas perturber le groupe des Girondins et par respect pour le club.

Pendant ce temps, Jean-Louis Triaud continuait de me proposer une prolongation. Ne pas l’avoir prévenu l’a profondément déçu, et notre relation s’est très mal terminée."

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Écoutez dans le podcast court ci-dessous les trois tops de Montlouis-Bordeaux en championnat (moins de deux minutes) :