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·07 de novembro de 2025

EXCLU - Marius Courcoul : Je travaille et puis les bonnes choses arriveront »

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Surnommé « Joshua Kimmich » par ses partenaires, Marius Courcoul ne laisse personne insensible au sein du vestiaire d’Angers Sporting Club de l’Ouest. Milieu de terrain habile balle au pied, capable de multiplier les courses, l’international U19 se démarque aussi par professionnalisme et sa maturité. À la rencontre d’un garçon à la tête bien faite. 


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Enfance

Comment s’est déroulée ton enfance ? 

Je suis né à Château-Gontier et j’ai grandi à Château-Gontier, une petite ville Mayenne, avec un grand frère, une grande sœur et mes parents. On habitait dans une maison, dans un quartier paisible. J’ai vécu là-bas jusqu'à mes 12 ans. Après, je suis parti au pôle espoirs, j'ai donc quitté le domicile familial. Mon père est directeur d'école et ma mère est infirmière.

Tu étais quel type de garçon ?

Un peu excité, je tapais tout le temps dans un ballon. Mon grand frère faisait du foot, mon père aussi. J’étais un garçon qui bougeait, qui aimait le sport et qui était très souvent à fond. À l’école, j’étais un élève concentré, je faisais ce que j'avais à faire. Sans plus. J’ai été jusqu'en seconde. Après, j'ai arrêté. Comme j'ai signé pro, c’était trop compliqué d’assumer les deux. J’ai donc fait un choix. Mes parents n’étaient pas vraiment d’accord, mais j’ai privilégié le sportif.

As-tu une anecdote sur ton enfance ? 

Je me souviens du premier tournoi organisé par le club. Il y a deux clubs à Château-Gontier. Un qui s'appelle le FC Château-Gontier et un autre qui est L'ancienne de Château-Gontier. Le tournoi se jouait à L'ancienne de Château-Gontier. Il y avait une petite concurrence entre les deux clubs. Je jouais en U9 avec mon cousin dans l’équipe. Et on a remporté le tournoi. La finale opposait notre équipe A à leur équipe B. Un beau souvenir de mon premier club.

Ton cousin et ton frère jouent encore ? 

Mon cousin a continué, il joue encore, il est toujours dans le même club, en senior. Mon frère aussi. Ce sont deux bons joueurs, ils ont fait leur chemin, avec des choix plus orientés vers les études, donc moins de temps pour le foot, mais oui, ils se débrouillent bien.

Tu as essayé d’autres sports ? 

Quand j'étais petit, j'ai testé la course à pied. Ma mère en a fait, ma grande sœur aussi, donc j'ai touché un petit peu. Mon frère a fait du tennis, donc en tant que petit frère, je l'ai suivi. J'ai essayé le tennis. J'ai goûté au triathlon, très rapidement sur des petites courses, mais sans plus.

Quel est ton parcours footballistique?

J’ai joué à Château-Gontier donc. Je commence en U6. En U12, je signe au Stade lavallois, le gros club du département. Je passe deux saisons là-bas, U12 et U13. Ensuite, je rejoins le pôle espoirs en U14 et U15. Et en U14, je signe à Angers SCO.

Formation 

Comment as-tu été recruté par Angers

Je pense qu'il me suivait depuis les catégories de jeunes, donc quand il fallait quitter Laval, ils sont venus à moi. J’ai eu l’opportunité, je l’ai saisie directement.

Tu as rapidement quitté la maison ? 

Oui, déjà, Laval se trouvait plus loin que mon domicile, il y avait donc des déplacements. Mes parents - je leur en suis très reconnaissant d’ailleurs - ont fait beaucoup, ils ont aménagé leur emploi du temps, leur travail aussi pour faire les aller-retours pour m'emmener à l'entraînement. C'était à 35 minutes de la maison. C'était quand même des sacrifices, entre guillemets, pour que je puisse profiter de cette opportunité-là. Je suis parti en U14 à Nantes. Là, tu quittes complètement le domicile familial, tu pars du dimanche soir au vendredi soir. C'était les premiers moments loin de la famille, pendant deux ans, et depuis, ça s’est enchaîné avec le centre de formation et tu ne reviens plus à la maison.

Comment était la vie au centre du SCO ? 

Très bien, franchement. Au début, forcément, tu passes par des passages compliqués, mais après, c’est la passion, tu t'entraînes tous les jours. C'est ce que tu désires depuis tout petit, donc tu te régales. Je me suis très bien adapté. Et puis souvent, quand niveau foot ça va, en dehors, tu te régales. Il y avait de bons gars avec moi. J’ai kiffé mes années au centre, on est encore en contact avec les gars.

As-tu une anecdote sur ton passage à la formation ? 

En U16. J'étais surclassé en U19 pour la deuxième partie de saison. On avait pour ambition de jouer les play-off, de se qualifier pour les phases finales. On se qualifie lors du dernier match de la saison à Avranches. Certains joueurs sont dans le groupe pro aujourd’hui, d’ailleurs. Ce dernier match à Avranches, après une saison de fou, ça ne s’oublie pas. Après, on joue le PSG en quart de finale à domicile. Habituellement, il n’y avait pas grand monde, c’était un petit stade de quartier. Et là, c’était rempli, un souvenir incroyable avec tous les gars du centre. Le coach des U19 de l’époque, il est maintenant adjoint avec les pros. Le noyau est resté, c’est fort.

Comment décrirais-tu le centre du SCO ? 

On n'a pas eu de problèmes. On a été dans de bonnes conditions. On allait à l'école, ensuite, on s'entraînait. On a rencontré de bons éducateurs. On était bien encadrés, on était jeunes, on en avait besoin. Ils ont mis le cadre et les bases. J’avais de bonnes relations avec tout le monde. Si on est là aujourd'hui, c'est grâce à eux. J’ai passé des moments qui resteront gravés.

Comment faire pour sortir du lot et vaincre la concurrence ? 

Le centre de formation, comme on dit, c'est la jungle, il y a les premières concurrences, tout le monde veut sortir, ce n'est pas facile. Pour y arriver, il faut beaucoup de travail, forcément une part de talent si on est là. Et puis, il y a aussi ce facteur chance qui fait que certains gravissent des échelons et que d'autres n'y arrivent pas ou n'ont pas l’opportunité.

Angers

Tu te souviens de tes premiers entraînements avec les pros ?

Je men souviens très bien. Je reprends avec les pros durant la préparation. J'étais jeune. J'avais 16 ans. J'avais signé pro quatre jours avant. J’ai obtenu mon contrat pro sans jamais m’entraîner avec les pros. Après ma signature, le directeur sportif m’annonce que je vais reprendre avec les pros.

Tu n’avais pas peur ? 

Non, non, ça allait. Forcément, les premières séances, c'est particulier, mais ça reste du foot, c’est un jeu.

Comment as-tu fait pour obtenir ton contrat professionnel ? 

Des clubs me suivaient, j’étais en équipe de France de jeunes, tout se passait bien avec les jeunes au club, c’était la suite logique. Je venais de faire le tournoi de Montaigu, un rendez-vous phare en U16. Grâce à tout ça, j’ai pu obtenir un contrat pro assez tôt, en 2023.

Tu as ensuite fait la navette avec l’équipe réserve ? 

J’ai fait toute la prépa, puis commencé  le championnat en disputant le premier match. Ensuite, je m'entraînais en pro et le week-end, je jouais en réserve. Parfois, j’étais dans le groupe, d’autres fois, je grattais du temps de jeu en réserve. Ces premiers moments en pro ne ne sont pas toujours linéaires.

Tu te sentais pro à cette époque ? 

Pas forcément. On dit souvent que tu es vraiment pro quand tu joues avec les pros Bon, tu as quand même un autre statut, mais le plus dur est à venir. Ce premier contrat pro n’est pas un aboutissement. Il faut vraiment aller chercher le temps de jeu. Donc tu comprends que ce n'est pas du tout une finalité, qu'il faut bosser pour grappiller du temps de jeu avec les pros.

Comment imaginais-tu ton premier match avec les pros ? 

J'ai effectué toute la prépa avec le groupe, je n’avais pas d’appréhension, j’y pensais sans me prendre la tête. Quand tu vis la chose, tu ne prends pas forcément de recul pour te rendre compte de ce que tu fais. Ça s'est fait naturellement.

Comment tu l'as vécu alors ?

C'était quelque chose de très fort. En plus, c'était le premier de la saison en Ligue 2, à Laval, dans mon département d'origine, toute ma famille et mes proches étaient là. C'est quelque chose de fabuleux qui restera gravé. Je suis entré en jeu, je n’oublierai pas cette première en pro.

Comment s’est passée ton adaptation dans un vestiaire d’adultes ?

Forcément, c'est différent de ce que tu as vécu auparavant, tu te retrouves avec des adultes. Mais il y avait aussi des jeunes dans le vestiaire dont certains que j’ai connus en centre, comme Jean-Mattéo Bahoya. On était assez proches. Il y en avait d’autres aussi que j’avais croisés en réserve. Donc tu t'attaches à ceux-là et tu fais aussi des belles rencontres, tu apprends à connaître des anciens comme Pierrick Capelle qui est là depuis très longtemps, c’est une légende du club. Tu prends un peu de tout le monde dans le vestiaire, tout se passait bien.

Et avec le coach ?

Le coach aussi, c'est une très belle rencontre. Quand tu arrives, c'est comme au centre de formation, tu vois de nouvelles personnes. On s'est bien entendus et franchement, on a une bonne relation.

As-tu ressenti la différence entre les matchs en jeunes et avec les pros ? 

Bien sûr, on passe plusieurs caps d’un coup, dans l’intensité, dans les duels. Techniquement, ça va plus vite, il y a plus de qualité. Il y a tous ces petits facteurs qui augmentent d'un coup et il faut s’y habituer. C'est pour ça aussi que je parlais de période d'adaptation. Quand tu retournes en réserve, tu reprends tes marques. Toutes ces périodes-là aident le début de carrière d’un jeune joueur dans le monde professionnel.

Tu enchaînes les matchs depuis le début de saison, tu lances véritablement ta carrière. 

L'idée, c'est de croquer dedans. J’ai vu ce qu'il fallait faire, j’ai observé. Maintenant, c'est à moi de faire les choses. J’ai vécu une montée, sans forcément avoir beaucoup de temps de jeu. J’ai quand même été dans le groupe durant toute l'année. J’étais là à l’entraînement. Le soir de la montée, c’était un moment exceptionnel. C’est un souvenir qui restera gravé. Tu sais aussi qu'une montée, tu n'en vis pas énormément dans une carrière. Il y avait des joueurs qui avaient plus de 30 ans. C'était leur première montée. Toi, tu as 16 ans, c'est ta première année en pro et tu vis déjà ça. J’ai bien profité, je suis reconnaissant de ce que le foot peut procurer en termes d’émotion.

Personnalité 

Qui est Marius Courcoul ?

Je suis une personne très simple, très tranquille. Dans mon foot, je suis très travailleur, à l’écoute, curieux, j’aime apprendre et progresser. Et dans la vie de tous les jours, je suis naturel, accessible, je ne me prends pas la tête.

Tu as un coach mental, un préparateur sportif et un nutritionniste. Pourquoi avoir mis tout ce staff autour de toi ? 

Parce que c'est un plus dans la carrière d’un joueur. Et plus on peut mettre ces choses rapidement, plus les bénéficies seront multiples. Je suis très réfléchi sur ma performance et sur les moyens que je mets en place pour atteindre mes objectifs. Ce sont des choses indispensables, ça m’aide à être performant.

Qu’est-ce que t’apporte ton coach mental ?

Le coach mental m’aide sur tout ce qui est fixation d'objectifs sur le terrain, dans des situations pour être plus fort, avoir des scénarios que tu connais, tous ces petits trucs-là qui peuvent t'apporter, toutes les connaissances que lui peut t'apporter. Le mental, c'est quelque chose de très important dans le foot de haut niveau. Si tu es fort dans la tête, ça te laisse plus d'armes pour être bon sur le terrain.

Ça fait quoi d’être présenté comme un joueur prometteur ?

C'est une bonne chose. Après, je suis quelqu'un qui raisonne par le terrain et le sportif. J’attends de croquer dedans et d’engranger les minutes, de faire une saison pleine et d'avoir le plus de temps de jeu possible. Voilà sur quoi je base ma réflexion.

Tu n’as pas la pression ? La peur de l’échec ? 

Non, je ne pense pas à ça. Je crois beaucoup au travail, j’aurai ce que je mérite. Et puis, si je mets les moyens en œuvre pour y arriver, je ne vois pas pourquoi ça ne fonctionnerait pas. Donc non, je ne me mets pas de pression sur ça. Je profite de chaque instant, je travaille et puis les bonnes choses arriveront.

Qu’aimes-tu faire en dehors du foot ? 

En dehors du foot, comme je dis, il y a beaucoup de foot aussi (rires). Sinon, je vois mes proches, je suis très proche de ma famille, de mon grand frère, de ma grande sœur, de mes parents, de mes cousins, de mes amis aussi qui ne sont pas loin d'Angers. Je passe du temps avec eux, dès que je peux, ça fait du bien de se raccrocher à ce qui est le plus important dans la vie. Je consomme beaucoup de foot et je vis de bons moments.

Tu n’as pas de hobbies ? 

Rien de particulier, la musique, un peu de console et puis, voilà.

Tu as des surnoms ?

Je me fais taquiner en ce moment. Au club, on m’appelle Kimmich. On m’a donné ce surnom. C’est Yassin Belkhdim qui a commencé. Et après, ça s’est propagé. Bon, c’est flatteur, c’est un beau surnom, je ne me plains pas. Maintenant, tout le vestiaire m’appelle comme ça. Même mes potes me surnomment comme ça.

Comment résistes-tu aux tentations ? 

Forcément, il y a des tentations qui peuvent mettre des barrières aux performances d'un sportif. Moi, depuis petit, je n’ai jamais succombé aux tentations. Je suis focus sur ce que je fais au quotidien. Je ne me prends pas la tête avec ça. Chacun décide de faire ce qu'il veut. Mes amis font la fête, se voient en dehors. Mais ils me connaissent, ils savent que la semaine, je me couche tôt. Je ne fais pas d'extra. C'est comme ça, c'est mon mode de vie. Et puis, c'est aussi par ce mode de vie que je trouve mon bonheur et mon équilibre. Je n’ai pas besoin de faire ces choses-là pour me retrouver tout simplement.

Ta famille est derrière toi ? 

Ouais, franchement, j'ai eu beaucoup de chance. Je suis très reconnaissant envers eux. J'ai une famille très stable qui m'a aidé et qui m'a toujours suivi durant mes différentes expériences. Je les remercie pour ça. Si j'en suis là aujourd’hui, c’est en grande partie grâce à eux. J’en suis conscient.

Style de jeu

Comment définis-tu ton jeu ?

Je me sens mieux au cœur du jeu, au poste de milieu de terrain. Je suis un joueur intelligent sur le terrain, j’ai un bon volume de jeu, je récupère et gratte beaucoup de ballons. Je suis aussi capable de ressortir les ballons, imposer un rythme de jeu, gérer les temps forts ou faibles.

Qu’aimerais-tu améliorer ?

Faire ce que je fais de bien, le faire en très bien. Et j’aimerais être performant sur toute la durée d’un match, malgré la fatigue, et aussi être performant sur des niveaux encore plus élevés. Je veux être meilleur sur la durée, être régulier, toucher le plus haut niveau.

Tu aimerais gommer certaines choses ? 

J’ai plus de choses à apporter que de choses à retirer : la régularité dans un match, sur une saison, enchaîner les grosses performances, être influent sur le jeu de mon équipe - car c’est important pour un milieu de terrain d’avoir un vrai rendement -, et pour finir, apporter offensivement.

Quels sont les joueurs que tu aimes regarder ?

Je me suis toujours inspiré de Busquets à mon poste, plus récemment de Rodri, très récemment de Zubimendi qui a signé à Arsenal. Ce sont ces joueurs que j’apprécie.

Tu as toujours été en équipe de France de jeunes, les Espoirs, c’est un objectif ? 

L’objectif, c’est de gravir les échelons en équipe de France. Après, chaque chose dans son temps, si ça doit arriver, ça arrivera. Je ne me prends pas la tête. On a une année importante en U19. L'idée, c'est d'être sélectionné à chaque rassemblement et d'aller à l’Euro pour le remporter cet été. Après, si d'autres choses meilleures doivent arriver dans le futur, elles arriveront (sourire).

Conclusion 

Tu as des rêves ?

Oui, des rêves, comme tout joueur de foot : gagner des trophées, porter les couleurs de son pays avec les A. Quand tu fréquentes les sélections jeunes, tu as cet objectif en tête. Quand tu passes devant le château, tu vois les A, et ça, tu ne l’oublies pas, tu as envie d’y aller. Soulever des Ligue des Champions, des trophées, c'est fabuleux. C'est pour ça qu'on joue au foot. À notre échelle, quand on a été champions de Ligue 2, c’étaient des belles émotions, il n’y a que le foot qui peut te permettre de ressentir un truc pareil. On travaille au quotidien pour ça, on fait autant de sacrifices pour ça. C'est pour vivre des moments comme ça. En dehors du foot, ce n’est pas des rêves. Je veux être heureux, rester en bonne santé et que tout se passe bien pour mes proches dans leur vie. Il ne faut pas oublier que ça reste du foot, le plus important, c'est la vie et la famille.

Si tu n’avais pas été footballeur, tu aurais fait quoi ? 

(Sourire) Je serais resté dans le milieu du sport. Depuis tout petit, je me dis : « Ça va être le foot ». Ça s'est fait comme ça, mais j'adore le sport, donc ça aurait été dans ce domaine-là. Après, quand j’étais petit, je voulais être architecte. Maintenant, ça m’intéresse moins (rires).

Et si tu pouvais bénéficier d'un super pouvoir, tu choisirais lequel ?

Enregistrer les moments du passé, on va dire, et les revoir à la demande.  Garder  des expériences, des moments que tu as appréciés, que ce soit dans le foot ou en dehors, des moments de joie notamment et de pouvoir les revoir, les revivre, ce serait beau. Ce serait un super pouvoir que j’utiliserais régulièrement.

Et si tu étais journaliste, tu poserais quelle question à Marius ?

Je ne suis pas journaliste (rires). Mais je lui aurais demandé : « Es-tu heureux de faire ce métier-là ? » Je répondrais oui.

Si tu devais terminer l’interview par une phrase qui te représente, que dirais-tu ? 

J'ai une phrase en ce moment, mais elle est en anglais. C'est mon fond d'écran. C'est: « Stick to the plan, not your mood » (Tenez-vous-en au plan. Ne vous fiez pas à votre humeur). Cette phrase veut dire qu’il faut reste concentré sur ses objectifs. Je profite de tous ces beaux moments que le foot m'a offerts depuis petit. J’espère en vivre encore plein d’autres. Mais je garde toujours en tête mes objectifs et pourquoi je joue au foot. Sinon, j’en ai une autre aussi, c’est : « Il n’y a pas de hasard, on a ce qu’on mérite ». Comme je te disais, je crois beaucoup au travail.

Si tu devais te noter pour cette interview, tu te mettrais combien ? 

Je me mettrais un bon 7 sur 10.

Tu regardes tes notes après les matchs ? 

Forcément, je regarde un petit peu ce qui peut se dire sur l’équipe, sur les réseaux. Je regarde d’un petit oeil. J’essaie de me protéger, je regarde sans plus, je ne m'attarde pas sur ça.Je sais que les gens autour de moi, que ce soit mes coachs ou mes proches, me disent déjà les choses. Ce sont leurs avis qui comptent pour moi. Je sais juger une performance quand elle est bonne ou moins bonne.

Tu avais d’autres choses à dire ?

Je veux remercie toutes les personnes qui m'ont accompagné, que ce soit ma famille, mes proches, mes agents et puis tous les éducateurs que j'ai eus depuis tout petit. Je suis très reconnaissant de tout ce que j'ai pu apprendre de toutes ces personnes rencontrées.

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