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·19 de dezembro de 2025

Faux supporters, narcotrafiquant de haut niveau, homicides… la sombre plongée chez les supporters ultras du Milan et de l’Inter

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Comme le raconte le Corriere della sera, pendant près de dix ans, deux figures du monde ultrà ont dominé les courbes de Milan, transformant le supportérisme en un véritable système criminel. D’un côté, Andrea Beretta, chef de la Curva Nord de l’Inter ; de l’autre, Luca Lucci, leader absolu de la Curva Sud du Milan. Tous deux ont été condamnés à dix ans de prison en procédure abrégée, mais leurs profils et leurs trajectoires diffèrent profondément.

Beretta apparaît comme un criminel mû avant tout par l’argent et le pouvoir. Peu concerné par le football, qu’il utilisait surtout comme façade, il disposait d’un véritable arsenal et entretenait des liens directs avec la ’ndrangheta. Il est impliqué dans l’assassinat de Vittorio Boiocchi, puis dans celui du mafieux Antonio Bellocco, avant de devenir collaborateur de justice. La juge le décrit comme un faux supporter, plus intéressé par les profits que par les couleurs nerazzurre.


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Luca Lucci, en revanche, se revendique comme un « vrai tifoso » du Milan. Successeur de Giancarlo « Sandokan » Lombardi, il est décrit comme intelligent, rusé, charismatique, mais aussi d’une froideur redoutable. Parallèlement à son rôle d’ultrà, il est accusé d’être un narcotrafiquant de haut niveau, avec une autre demande de condamnation à vingt ans formulée par la DDA. Contrairement à la Curva Nord, la Curva Sud fonctionnait de manière autonome, générant plus de 100 000 euros par an grâce à l’intimidation et à la violence.

L’enquête, issue du maxi-blitz « Doppia Curva » de septembre 2024, révèle un pacte de non-agression entre les deux camps, transformant les tribunes en un business commun. Les clubs eux-mêmes, Inter et Milan, sont reconnus comme victimes, mais accusés d’avoir longtemps toléré, voire facilité, ces systèmes sous la contrainte.

Le dossier inclut deux homicides, des agressions armées et des liens inquiétants avec le monde du spectacle. Lucci, notamment, entretenait des relations avec des artistes comme Emis Killa et Fedez, partageant avec eux des projets économiques et assurant parfois des fonctions de protection rapprochée. Une plongée sombre dans la face criminelle du football moderne.

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