Ferreira : "Dans toute ma carrière, je n'ai jamais connu un tel club" | OneFootball

Au micro de notre partenaire Ici Saint-Étienne Loire, João Ferreira a dévoilé son quotidien de footballeur et ses expériences avant son arrivée cet été dans le Forez.

João Ferreira : "Je me sens très heureux, Saint-Étienne est un club extraordinaire, c’est intéressant d’apprendre à connaitre la taille et le poids de club, notamment au travers de ses supporters. Je ne m’attendais pas à cela, au Portugal à part quelques clubs, c’est rare d’avoir un club suivi par autant de fans. Je sens vraiment quelque chose de spécial ici, c’est différent, les supporters dégagent une énergie particulière. Preuve que l’ASSE est un grand club.

C’est magnifique à vivre depuis la pelouse et même lors des entrainements ouverts au public. Dans toute ma carrière, je n’avais jamais connu un club avec une présence aussi prononcée des supporters. On doit tirer profit de cet engouement et de la pression que cela génère, il est rare même dans les très grands clubs de tomber sur un suivi comme celui de Saint-Étienne.

Chacun des pays dans lequel j’ai évolué a des particularités. En France, le seul obstacle c’est la langue mais dans mon quotidien de footballeur, tout est pareil. Ça ressemble pas mal à mes expériences au Portugal et en Italie pour le moment, pas vraiment à l’Angleterre où je vivais dans une grande ville avec du monde et de l’agitation (Watford). À Sainté, je me sens comme chez moi, mon problème c’est que je parle espagnol, portugais, anglais, je comprends l’italien aussi donc quand il s’agit de parler français, je confonds un peu tout. Ça ne fait que deux semaines que j’ai des cours, laissez-moi encore un peu de temps pour faire une interview en français (sourire).

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Jouer dans plusieurs championnats a fait de moi le footballeur que je suis, j’ai pu me façonner et accélérer mon développement dans tous les secteurs. Rien qu’en Serie A (ndlr, avec l’Udinese), c’est un des meilleurs championnats du monde mais aussi en Championship (ndlr, avec Watford) qui est une ligue dense avec deux à trois matchs par semaine à disputer. Jouer dans ces divisions, m’a montré l’intensité et la vitesse qu’il faut avoir dans le football de haut-niveau. Je pense que ma meilleure période jusque-là c’était justement avec l’Udinese en Italie. Passer une saison à affronter la Juventus, se déplacer à San Siro pour jouer contre l’AC Milan, tu joues toutes les semaines contre de superbes équipes, et donc j’ai beaucoup progressé. En Serie A, ils sont si bons tactiquement, la moindre erreur, tu en payes le prix. C’était très formateur dans ma construction de joueur de football."