Mercato Foot anglais
·05 de novembro de 2025
Football anglais : la crise des entraîneurs – 52% des clubs anglais ont déjà changé de coach depuis l’été 2024

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Le limogeage de Vitor Pereira aux Wolves et de Will Still à Southampton soulignent un taux de rotation alarmant : 52% des 94 clubs des quatre premières divisions anglaises ont changé d’entraîneur depuis l’été 2024. Le maintien est-il garanti par un changement de coach ?
Le limogeage récent de Vitor Pereira par les Wolverhampton Wanderers et celui de Will Still par Southampton ne sont que la partie visible d’un problème d’instabilité managériale qui frappe le football anglais.
Une analyse de Sky Sports révèle un chiffre alarmant : 52 des 94 clubs ayant évolué dans les quatre premières divisions anglaises ont changé d’entraîneur au moins une fois depuis l’été 2024.
Le taux de rotation des entraîneurs atteint plus de la moitié des clubs en un peu plus d’un an, avec une tendance à l’accélération :
Les autres entraîneurs de Premier League déjà remerciés cette saison sont Nuno Espírito Santo (Nottingham Forest), Ange Postecoglou (Nottingham Forest) et Graham Potter (West Ham).
Historiquement, les clubs de Premier League sont beaucoup plus susceptibles de licencier leurs entraîneurs en pleine saison plutôt que durant l’intersaison :
Cela suggère que la « saison des limogeages » bat son plein.
Est-ce que l’action précoce des Wolves, de West Ham et de Nottingham Forest paiera ? Les statistiques historiques montrent que ce n’est pas garanti :
L’étude montre également que plus le changement est tardif, plus les chances de survie diminuent : aucun manager n’a jamais réussi à maintenir un club dans le top quatre après avoir pris la relève à partir de mars.
Les limogeages de Vitor Pereira et de Will Still sont symptomatiques de la pression financière et sportive colossale qui pèse sur les clubs anglais. Le chiffre de 52 % de rotation managériale en un an souligne une culture d’instabilité où les dirigeants privilégient la « solution rapide » du changement de coach à la patience stratégique.
Cette approche est risquée, car les statistiques prouvent que le limogeage d’un manager en zone de relégation ne garantit la survie que dans moins de la moitié des cas. Les clubs comme les Wolves, qui ont agi rapidement après n’avoir pris que deux points en 10 matchs, misent sur l’idée que l’action précoce augmente légèrement les chances. Cependant, le coût humain, financier et le risque de perturber davantage le vestiaire sont des facteurs souvent ignorés dans cette « fièvre du limogeage ».
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