Gaétan Weissbeck : “Je me suis donné deux ans pour trouver une équipe et suivre mon rêve de devenir pro, sinon je chercherai à faire autre chose de ma vie” | OneFootball

“Grandir dans une famille de footballeurs a fait qu’il m’était plus facile de suivre le chemin football. Ils voulaient aussi me voir devenir footballeur professionnel. Je n’avais aucune pression. Quand j’étais enfant, j’avais mon rêve qui était devenir un joueur de football professionnel. C’était moi. C’est un grand plaisir pour moi de l’être aujourd’hui, pour ma famille aussi car ils venaient me voir depuis le début”.

“J’étais à l’étape où j’essayais de devenir un professionnel. C’était un changement pour moi. Mais j’ai accepté, disons les choses ainsi, le rejet du centre de formation, car à ce moment-là j’étais dans une phase où j’essayais encore de devenir un professionnel. J’ai commencé et je me demandais jusqu’où je pouvais aller dans le domaine du football, quelles étaient mes véritables capacités. Mes parents m’ont soutenu et ont beaucoup cru en moi. J’ai dit que je me donnais deux ans pour trouver une équipe et suivre mon rêve de devenir pro sinon je chercherai à faire autre chose de ma vie. J’ai travaillé dur et deux années plus tard, j’ai eu raison. Ma famille croyait beaucoup en moi. J’ai engagé un entraîneur personnel pour m’aider à me renforcer et maximiser mes chances vers le but que j’avais”.

“Après ce match, les gens de Sochaux m’ont dit que ‘c’est hors de question que tu joues au football au niveau amateur, ton niveau est plus haut et il faut continuer comme ça’. Ils ne croyaient vraiment pas que j’étais un footballeur amateur. Le match a eu lieu en novembre et le 28 janvier, ils m’ont fait la proposition et c’est une très date importante car ce jour est l’anniversaire de ma grand-mère. Je n’en avais pas parlé avec personne sauf à mes parents. Le soir, je suis monté dans ma voiture pour aller à Montbéliard, où est basé Sochaux, et ma grand-mère, qui ne savait rien, m’a demandé « Où vas-tu ? » (rires). J’ai ensuite passé de très bonnes années à Sochaux et je suis devenu un leader du groupe. C’est vrai qu’on m’a approché même en première division mais pour diverses raisons, cet intérêt ne s’est pas concrétisé. C’est souvent comme ça que se passe, le football. malheureusement. Mais j’étais très heureux à Sochaux parce que c’est l’équipe qui m’a donné une belle opportunité et c’était dur de partir parce que j’étais très heureux là-bas”.

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