Gérard Soler : “Un entraineur a décidé un jour que, quand je prenais un but et que je remettais le ballon au centre de colère, ce serait bien que je reste devant” | OneFootball

« C’est venu parce que mon frère a joué, mon papa était gardien de but. On a une famille qui a toujours été sportive donc à partir de là, on y vient automatiquement. J’ai commencé un peu au rugby parce que j’avais quelques copains à Poissy qui y jouaient. On s’est un peu rouspétés avec l’entraineur de rugby, et on est passés au football. Au football, j’étais gardien de but, et le jeudi je m’entrainais avec les copains, puis un entraineur a décidé un jour que, quand je prenais un but et que je remettais le ballon au centre de colère, de me dire que ce serait bien que je reste devant. Ce Monsieur s’appelait Monsieur Bourgeois, et je lui dois beaucoup de choses ».

« Je ne m’en suis jamais rendu compte. Je me suis toujours laissé bercer par ce qui m’arrivait. J’ai eu la chance de jouer en Minimes, j’ai marqué plus d’une centaine de buts, puis en Cadet 2 je suis passé en surclassé, et j’ai joué en senior, en DH. J’avais 16 ans. Ce n’est pas naturel, mais c’était une vague qui avançait, et je prenais ce qui était là. J’ai eu cette chance, ce n’était que du bonheur ».

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