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·12 de julho de 2025
Girondins - Un autre club détenu par Gérard Lopez chute au niveau amateur !

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·12 de julho de 2025
Boavista, club portugais détenu majoritairement par Gérard Lopez, s’enfonce un peu plus dans la crise et risque une relégation en cinquième division. Faute de documents administratifs, le club pourrait basculer dans le monde amateur, à l’image d’autres projets récents de son propriétaire.
Boavista, club portugais contrôlé à 66 % par Gérard Lopez, continue de sombrer dans une crise profonde. Plombé par une dette importante et des factures impayées, le club de Porto s’était déjà retrouvé sans électricité dans son stade en avril dernier. Et la situation a empiré, faute d’avoir transmis les documents nécessaires dans les délais. Selon O Jogo, la commission des licences a décidé de le reléguer directement en cinquième division, alors que le club avait fini dernier en première division cette saison.
Après des années marquées par des interdictions de recrutement et des problèmes financiers persistants, Boavista rejoint la liste des projets en difficulté de l’homme d’affaires luxembourgeois, et évoluera au niveau amateur. Un an après la relégation de Bordeaux en National 2, c’est désormais au tour du club portugais de basculer dans le monde amateur.
Pour rappel, Gérard Lopez n'en est pas à son coup d’essai. Déjà avant les Girondins de Bordeaux, en 2022, Mouscron, un autre club détenu par Gérard Lopez, a été rétrogradé administrativement, passant de la deuxième division au niveau amateur en Belgique.
Par ailleurs, en décembre 2020, Lopez a cédé le LOSC alors que le club traversait une grave crise financière. Malgré ces difficultés, les Dogues ont réussi à remporter le championnat de Ligue 1 quelques mois plus tard. "Le club était au bord de la faillite", avait déclaré Olivier Létang, président actuel, lors de son audition au Sénat en 2023.
Boavista est donc au pied du mur. Faute d’avoir fourni deux documents essentiels, l’un sur la régularisation des cotisations sociales, l’autre concernant sa situation fiscale, le club portugais se voit recalé par la commission des licences. Résultat, sauf retournement de situation, Boavista repartira donc en cinquième division, loin du monde professionnel. Le club dispose toutefois de trois jours pour tenter un ultime appel et éviter cette relégation brutale.