Hakon Haraldsson, pion essentiel pour rendre le LOSC « difficile à lire pour l’adversaire » | OneFootball

Encore convaincant face à Monaco (1-0), dimanche, Hakon Haraldsson confirme son statut relavorisé dans cet effectif du LOSC. Et notamment son importance dans l’animation offensive du LOSC, lui dont l’intelligence de déplacement permet de nourrir l’imprévisibilité des Dogues.

Hakon Haraldsson toujours plus indispensable ?

« Il a changé, il a le numéro 10 ! » Pour cerner le discret personnage Hakon Haraldsson, rien de mieux que de se fier aux dires Tiago Santos, qui s’esclaffait à l’heure de décrire le nouveau statut de l’Islandais. Désormais seul véritable meneur de jeu avancé de l’effectif lillois, l’ancien de Copenhague a naturellement troqué son numéro 7 pour récupérer le précieux numéro 10 laissé vacant par Rémy Cabella. Pas de quoi impacter sa progression constante depuis son arrivée au LOSC et son bon début de saison. « C’est un joueur fantastique, on aura évidemment besoin de lui. J’espère pour lui que ça continuera sur cette voie », poursuivait le latéral portugais d’un ton plus sérieux.

S’il n’a pas été décisif contre Monaco, malgré un face-à-face dangereux (21′), « Hakon a réalisé un de ses meilleurs matchs depuis que je suis ici, et je lui ai dit », assure Bruno Genesio, conquis notamment par sa qualité de déplacement et son impact sur le collectif : « Il a beaucoup bougé, a eu beaucoup de mouvements et ça m’a plu. J’ai envie de revoir mon équipe comme elle a évolué ce dimanche, notamment lorsqu’on avait le ballon. Il y a eu beaucoup de permutations, tout en gardant un équilibre ».

Sandra Ruhaut/Icon Sport

Soit l’un des mantra du projet de jeu lillois : des zones définies à occuper, mais des mouvements et des permutations pour déstabiliser le bloc adverse et nourrir l’imprévisibilité de l’animation offensive du LOSC. « Ça a été le cas au milieu, je pense que ça a posé beaucoup de problèmes à Monaco, reprend Genesio. Parfois, c’était Benji’ (André) qui était quasiment en position de meneur de jeu et Hakon dans une position beaucoup plus basse. Parfois, Hakon s’est retrouvé sur un côté. J’ai envie de voir ça dans mon équipe, parce que je pense que c’est difficile à lire pour l’adversaire. »

Une polyvalence au service de l’animation offensive

D’autant que le milieu offensif islandais a une arme dans sa manche pour interpréter ces différents rôles dans des différentes zones : sa polyvalence. « Hakon peut jouer à beaucoup de postes, confirme son entraîneur. Il a évolué depuis le début de saison au poste où je pense qu’il est le plus performant (milieu offensif axial). Après, il a beaucoup de libertés. Mais comme tous les joueurs doivent en avoir lorsqu’on a le ballon, à condition de respecter un équilibre. J’ai envie de le voir comme il a été contre Monaco. Je n’ai pas de restrictions à lui donner. Au contraire, je l’encourage à faire ça. Au départ, il est en soutien d’Olivier (Giroud). »

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Complet, avec une « qualité à la fois de dernier passeur, mais aussi de finisseur » et doté d’un volume de jeu impressionnant, celui qui s’apprête à retrouver la sélection islandaise durant le rassemblement international de septembre a l’éventail complet pour endosser le costume de numéro 10 tout-terrain. « Je pense que c’est un joueur qui a besoin de beaucoup courir et beaucoup bouger sur le terrain, conclut Genesio. Je n’ai pas envie de le cantonner simplement à une position de soutien d’Olivier ou de nos attaquants. J’ai envie qu’il ait cette liberté, à condition que tout le monde se regarde et adapte les positions pour qu’il y ait un équilibre et une occupation du terrain qui soit rationnelle. »

Source : LOSC

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